Trop précoce printemps

Oui, je sais, je suis en retard !
les narcisses que je montre ont fleuri à la mi-février. ce qui est du jamais-vu dans la région.
Le printemps a un mois d’avance sur le calendrier.

C’est agréable pour le jardin mais les horticulteurs se font des cheveux blancs.
Il n’y a pas que les narcisses, les arbres fruitiers et la vigne commencent aussi à développer leurs bourgeons : une gelée tardive et toute la récolte sera perdue.
Comment l’éviter ?

Certains allument des bidons remplis de pétrole le long des rangées d’arbres, d’autres arrosent les plantes comme en été, d’autres couvrent les plantes avec des voiles en plastique (fraisiers).
Mais tous ces procédés coûtent cher et les agriculteurs ne peuvent les appliquer qu’à une partie de l’exploitation laissant le reste à la grâce de Dieu

Un souvenir me revient : quant j’habitais Lavaur et que j’avais plus d’une demi-heure de route pour rejoindre mon travail,
je partais à l’aurore et je voyais prés de chez moi un champ de nectariniers en fleurs et, au dessus de ce nuage de fleurs roses planait le nuage noir des bidons de pétrole allumés pour combattre le gel.
Le contraste était…sinistre.

Et pendant tout mon trajet en voiture je pensais au souci que devaient se faire les membres de la coopérative fruitière.

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Cliniques

La première image qui illustre cette note montre tout ceque j’aurais à faire voir des fleurs du jardin en en ce moment. Mais patience les premiers narcisses pointent déjà le bout de leurs pétales.
En attendant je montrerais d’autres fleurs prises en été pour la suite de cette note.
Il faut bien le reconnaitre ça fait trop longtemps que je n’ai pas écris sur ce blog.
plus je vieillis v(et je vieillis) plus il m’est difficile de trouver des choses à dire. Cela fait un peu plus de vingt ans que je tiens ce blog et j’ai l’impression d’avoir dejà dit tout ce que j’avais à dire.
Un peu comme si j’attendais qu’un plus jeune reprenne le discours.
Donc, je vieillis et il parait qu’une des distractions favorites des vieux est de parler de leurs maladies.
Je me souviens que Flivo s’était un jour moqué des « tamalous » (t’as mal où ?) auxquels il ne voulait pas appartenir.
Tant pis pour moi, je vais céder à cet usage qui me fournira aussi un début d’explication pour mon long silence.

Voilà : cette année j’ai été hospitalisé deux fois pour des infections urinaires. La seconde grave au dire des médecins. Je me suis retrouvé branché à une machine qui surveillait mon pouls, ma tension et je ne sais quoi d’autre tandis que des perfusions m’injectaient de l’eau des antidouleurs et des antibiotiques.
Bizarrement, moi qui suis anxieux de nature, je ne l’étais pas à la clinique ; Je m’ennuyais, certes, mais je n’avais pas peur.
J’ai fini par en sortir en me sentant quand même très affaibli.
Non sans raison puisque je faisais une embolie pulmonaire petite mais assez pour me faire perdre connaissance dans la rue quant je m’essoufflais, ce qui arrivait assez vite.
Bon, après une visite à mon cardiologue je vais beaucoup mieux et je suis capable de monter l’escalier de la maison qui conduit au premier étage sans être obligé de faire une pose au milieu (ce dont je suis assez fier).
Mais j’ai encore du mal à faire de l’exercice.
Voilà ce qu’au fond, je ne voulais pas raconter.

Pour le reste il semble que mon absence ait été mal vécue à la maison.
Non seulement par Sylvère qui se faisait un sang d’encre (il n’a pu venir me voir à la clinique qu’une seule fois, emmené par mon fils cadet Manu (la clinique est à 16 Km de notre domicile) mais aussi par les animaux, ce qui est plus surprenant ; le chat visitait toutes les pièces de la maison avant et sortir et le chie s’installait derrière la porte d’entrée en pleurant.
Il a même fait une régression en retournant dormir dans le panier qu’il utilisait quant il n’était encore qu’un tout petit chiot et qu’il avait délaissé depuis longtemps.
voilà donc ce que j’avais à dire pour reprendre contact.

Ah si, encore une chose : la vieillesse c’est vraiment cher payer pour vivre un peu plus longtemps.

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Nouveau Printemps

Il y a bien longtemps que j’aurais dû écrire cette note.
Pour me réjouir du début du printemps, de la floraison des hellébores, les blanches et les noires, des jacinthes bleues et des narcisses et même des tulipes pivoines (les photos de cette note sont dans l’ordre d’énumération).
Mais elle a été difficile à écrire car une pensée m’a traversé, sonnant comme un coup de gong !

« Combien de printemps te reste-t-il à voir ? »
Plus énormément sans doute.
Kirkegaard a écrit : « On ne peut comprendre la vie qu’en regardant en arrière ; on ne peut la vivre qu’en regardant en avant. »

Si je regarde en arrière je ne vois que mauvais souvenirs, regrets des bons moment et, dans l’ensemble, l’impression d’un immense échec et si je tente de voir, en avant ce qu’il y a à vivre ,je vois…
Eh bien… je ne vois rien.
Je ne suis plus à l’âge où l’on fait des projets mais à celui où l’on suppute les printemps qui restent.
Je devrais peut-être consulter une cartomancienne, je serais curieux d’entendre ses prédictions.
Bah ! je crois que je suis capable de les faire moi-même.

Alors je regarde chaque fleur et je m’émerveille comme si c’était la dernière fois.
Pourtant j’ai quand même le désir des futures floraisons chevillé au corps.
Je viens de planter une pivoine en arbre, les nouveaux voisins, un professeur de piano et son conjoint ont eu la bonne idée d’arracher la haie qui les séparait de mon jardin, ce qui fait que je vais pouvoir planter des arbustes bas.
A côté de la pivoine j’ai installé deux artichauds.

Je ne cultive pas les artichauds pour les manger, je déteste ça, mais pour leurs fleurs qui ressemblent à l’énormes chardons panicauds.
Pour le reste j’ai planté une pivoine (j’adore les pivoines) à fleurs simples et je vais planter à côté une agapanthe blanche et une bleue qui s’ennuient dans leur pot.

Je ne manquerai pas de poster des photos de toutes ces fleurs mais il faudra patienter un an ou deux (ou trois) avant de pouvoir les admirer.. 

Si la vie me laisse encore le temps de me rouler dans les merveilles du Printemps.

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Bientôt le Printemps

En attendant les premières floraisons du printemps, je me suis acheté une renoncule rouge histoire d’avoir une tache de couleur dans le jardin.
A dire vrai les renoncules fleurissent un peu plus tard dans le mois mais celle-ci est en avance parce qu’elle a été cultivée en serre.
Il est prudent de se méfier des végétaux cultivés en serre, une fois plantés en pleine terre ils risquent d’être brûlés par le soleil.
C’est pourquoi ma renoncule a passé une semaine dehors à l’ombre.
Le résultat me parait encourageant.
J’ai d’autres travaux à faire au jardin comme planter une pivoine en arbre qui attend sagement dans son petit pot depuis l’été dernier.
Je dois bien reconnaitre que j’ai de plus en plus de difficultés ( de flemme) à exécuter les travaux du jardin.
Je vieillis.
Je ne suis d’ailleurs pas le seul cela se remarque à des détails.
Par exemple, les ONG diverses ( même l’Eglise Catholique) qui avaient l’habitude de réclamer au public des dons pour financer leurs diverses aides réclament maintenant des legs.
C’est un indice qui ne trompe pas.
En ce qui me concerne, je n’aurai pas grand chose à léguer.
Alors en attendant je surveille les boutons des narcisses qui ne vont pas tarder à claironner le début du Printemps.

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Le Monde en hiver

IL ne reste plus de fleurs dans le jardin, je vais devoir choisir autre chose a photographier.
J’aime bien les champignons qui poussent su(r les arbres.
Ils me font parfois penser à des sculptures modernes, celles que pourrait présenter un artiste peut être élève de Brancusi.
La première s’est développée sur un mûrier platane proche du café où je vais acheter mes cigarillos et l’autre a poussé sur une racine d’aubépine que j’ai eu un mal fou à arracher du jardin
L’hiver est bien là, il faudrait que je taille les rosiers mais je manque de courage pour le faire et je reste devant ma télévision.
Télévision qui d’ailleurs fonctionne mal. Si vous voulez acheter un téléviseur, évitez la marque Quilive. Ils n’ont pas de SAV prés de chez vous et il faut expédier votre téléviseur défectueux à leur SAV en Vendée.
Ceci dit ce que je vois du monde à la télévision est désolant.
Et cela me rappelle l’étymologie du mot « Monde ».
Cela vient du mot latin  » Mundus » .
Or le Mundus était, à Rome un objet précis : un grand trou prés du Capitole où l’on jetait les ordures, les corps des condamnés à mort et celui des enfants non reconnus par le père.
Bref une vaste poubelle.
Je ne sais pas si ce sont les auteurs antiques qui ont initié la métaphore ou les propagandistes chrétiens.
Evidemment, ces derniers sont les principaux suspects mais il n’est pas impossible que ce soient les paîens.
On purifiait beaucoup dans l’antiquité, le monde était très salissant ; d’ailleurs le mot français « pur » vient du latin « purus » où l’on retrouve la racine indo-européenne « pu » qui désigne la souillure (=> putride, puant)et qui signifie « propre », débarrassé de la souillure ».
Ce n’est pas un état premier.
Pas question pour les anciens de pureté originelle.
Bon, il semble bien que nous n’ayons fait guère de progrès depuis l’époque et que nous ne soyons pas encore sortis de la Poubelle.

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Il y avait encore des roses…

Il y avait encore des rose dans le jardin.
La sécheresse avait agi comme une sorte d’hiver et quand la pluie est revenue les rosuiers se sont cru au printemps.
Juste une illusion de printemps.
J’aijuste eu le temps de faire quelques photos et l’aile un soir de gel a suffi à les griller toutes.
Je garde la nostalgie de ces roses éphémères.
Quant à moi j’ai réussi à attraper la Covid. Bien que j’aie reçu quatre injections de vaccin.
Ça s’est manifesté de façon bizarre, pas de problèmes respiratoires mais l’autre soir j’ai glissé du canapé et il m’a été impssible de me remettre debout.Je n’avais plus de forces.
Inquiet, Sylvère a appelé le SAMU qui m’a emmené aux urgences.
Là j’ai eu droite à toute une batterie de tests dont, bien sûr un test PCR qui a démasqué le coquin.
J’ai passé la nuit sur un brancard, flasque comme une méduse abandonnée sur un rocher par le jusant.
Le lendemain matin on m’a annoncé que je rentrais chez moi où je devais me confiner.
Une ambulance m’a ramenée à la maison.
Les ambulanciers étaient sympas et j’avais repris quelques forces.
Depuis ça s’améliore de jour en jour et c’est tant mieux car il ne nous reste que peu de temps pour préparer la Noël car les enfants viennent passer la soirée du 24 à la maison.
Le lendemain à midi ils vont déjeuner chez leur mère. C’est l’un des avantages d’avoir des parents divorcés, les fêtes de Noël et d’anniversaires sont multipliées par deux.
Je me réjouis de les revoir.

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Rituel de Novembre

Je sais, j’aurais dû écrire cette note bien plus tôt mais plus le temps passe, moins il me semble que j’ai de choses à dire.
Mais bref, reprenons au début.
/comme tous les ans (ou presque) je suis allé à Tarbes déposer un pot de chrysanthèmes sur la tombe familiale où résident déjà mes deux grand-parents paternels (il était très important pour mon grand- père d’avoir un caveau sans doute pour ne pas fréquenter les plus anciens membres de sa famille surtout ceux de sa sœur)
Mon frère et ma mère( qui comptait reposer à côté de son frère à Bagnères de Bigorre mais qui s’est fait piquer sa place par sa belle-sœur et qui a donc atterri dans cette tombe-là
Du coup le caveau est plein et, comme dit Brassens : « D’ici que quelqu’un en sorte…, il va falloir que je me fasse tout petit pour y entrer.
Car, cette fois-ci, alors que j’accomplissais ce rite pour moi vide de sens (mais que quelque chose d’inconnu en moi m’oblige à pratiquer quand même), je me suis avisé que c’était là que j’allais finir sous la forme d’une urne de cendres.
Ça prend peu de place.
Un peu comme ma vie dont je me suis soudainement aperçu qu’elle aussi prenait peu de place.
Bon une fois mes dévotions terminées (arroser le pot de chrysanthèmes) je suis allé prendre un café chez ma belle-sœur, seule personne qui reste de ma vie à Tarbes.
Elle était mal fichue et fatiguée mais elle avait tout de même prévue une croustade avec le café;
Elle s’attendait à voir Sylvère à qui j’avais demandé de m’accompagner mais qui avait refusé.
(C’était le cœur lourd que j’avais pris la route)
Ma belle-sœur vit dans une magnifique maison ancienne de style pyrénéen mais elle s’en est dégoûtée et préfèrerait un appartement en ville.
On a parlé de choses et d’autres et je suis parti avant la tombée de la nuits pour n’arriver pas trop tard à Toulouse.
Contrairement à la plupart de mes journées celle-là fut bien remplie.

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« Big fish » (et des larmes)

Hiers soir j’ai regardé le film de Tim Burton ; « Big Fish » à la télévision.
A mon sens c’est l’un de ses chef-d’œuvre.
Difficile de raconter le film, mais le fil conducteur est l’histoire d’un fils qui veut savoir qui est vraiment son père qui raconte sa vie sous forme de contes fantastiques.
A la fin du film, le père est mourant et son fil lui raconte sa mort sous la même forme que le père racontait sa vie.
A ce moment je me suis mis à pleurer, laissant de grosses larmes couler sur mes joues.
Je ne pleure pas facilement mais ça m’arrive parfois et dans ce cas je sais pourquoi : Ce sont les larmes que je n’ai pas versées au moment de la mort de mon père.

Pour illustrer cette note des verveines une des rares plantes de jardin a avoir bien résisté à la sécheresse de cet été qui se prolonge en ce début d’automne.

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Bagatelles

‘autre soir nous avons été au restaurant fêter l’anniversaire de mon fils ainé.
c’est toujours ,pour moi, une heureuse occasion de voir mes gerçons et dev prendre de leurs nouvelles, de leur travail et dev leur vie en général.
Pour l’instant, ça va bien quoique mon fils ainé s’ennuie à son travail qui est à peu prés le même que celui qu’il faisait dans l’entreprise dont il a démissionné.
Il a raté sa reconversion en boucher.
J’aimerais pouvoir en parler avec lui seul à seul mais les occasions sont rares voire inexistantes.
Après la soirée qui fut un heureux moment pour moi, Sylvère m’a avoué qu’il ne se sentait pas intégré dans la famille et ce n’est pas surprenant, mes enfants et lui vivent dans des univers complètements différents qui ont peu de chances de se rencontrer.
Sylvère n’aime pas les femmes mais, bizarrement, il aimerait avoir une amie fille, histoire de pouvoir parler parfums, crèmes hydratantes et toute cette sorte de chose.
Il a eu, il y a longtemps, une amie de ce genre mais, quand il a quitté son précédent ami, tous ses amis de l’époque se sont détournés de lui ce qui fait que, maintenant, il n’a que moi à qui parler.
Je fais tous les efforts possible pour m’intéresser à ce qui l’intéresse mais lui n’en fait aucun pour s’intéresser à ce qui m’intéresse à moi.
Il y a quelques temps mon ex-femme m’a proposé d’aller prendre un café et m’a apporté le livre de François Sureau « L’or du temps ».
J’ai bien apprécié le livre et nous nous sommes encore rencontrés.

Je lui ai prêté le livre de Mohamed M’bougar Sarr « La plus secrète mémoire des hommes » qu’elle a aussi beaucoup apprécié.
Ces après-midi avec quelqu’un qui peut parler littérature m’ont fait un bien fou.
Sylvère, lui s’est mis en tête de m’offrir des livres et, généralement il se plante.

Bon, je reprends cette note » après quelques jours.
J’en étais aux livres offerts par Sylvère.
Le dernier était « Puissance et Décadence » de Michel Onfray.
J’ai sincèrement essayé de le lire mais, au bout de quatre pages, j’étais tellement écœuré que j’ai laissé tomber.
Heureusement, j’avais la possibilité de le changer et, en arrivant au bureau de tabac d’où provenait le livre je tombe pile sur le livre de Frédéric Lenoir ; « Carl Jung un voyage vers soi » que m’avait conseillé mon psy.
J’ai procédé à l’échange avec autant de plaisir que, le livre n’étant pas édité en livre de poche, je ne l’aurais pas acheté moi-même.
Je connaissais un peu les œuvres de Jung, ma culture psychologique étant surtout freudienne comme la plupart des français, et j’ai trouvé le livre très intéressant.
<<<<Au point que j’ai décidé de le relire.
Bon, cette note est assez longue comme ça.

Un dernier mot sur les photos illustrant cette note : c’est une agapanthe blanche que j’ai achetée parce que Sylvère les aime.
Je pense que je vais la planter dans le jardin.
La dernière photo représente lac même fleur d’agapanthe après la sécheresse de l’été.
Tout passe mais le pied a tenu bon.

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Le Balisier

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Ceci est un balisier ou canna.
Pas une variété très spectaculaire mais ce plant est cher à mon cœur car j’ai réussi à le faire pousser;
Le faire pousser à partir d’une graine.
Ça a l’air simple comme ça mais ça ne l’est pas tant que ça.
Il ne suffit pas de mettre simplement la graine en terre.
Les graines de balisier ( j’avais récupéré celle là dans un parterre de la ville) sont recouvertes d’une coque extrêmement dure qu’il faut « scarifier’ pour qu’elle germe.
Ça veut dire se munir d’une lime (pour métal de préférence) et limer la coque jusqu’à ce qu’apparaisse la chair blanche de la graine.
Et je peux dire que ça prends du temps (ma lime était peut-être trop usée).
J’ai frotté pendant presque une après-midi entière avant d’arriver à mes fins.
J’ai mis la graine ainsi traitée dans un petit pot, un peu sceptique quant au résultat et je l’ai oubliée. Et, un jour j’ai vu apparaitre une petite pousse verte dans le pot.
Je n’en revenais pas d’avoir obtenu un résultat !
J’ai soignée la pousse autant que j’ai pu puis, quand je l’ai jugée assez grand, je l’ai mise dans l’un des pots où je met les dahlias.
Les dahlias n’ont pas encore fleuri mais le balisier lui a lancé ces langues rouges comme un son de trompette.
Je sais, c’est une histoire sans intérêt mais je ne peut m’empêcher de ressentir un sentiment de fierté chaque fois que j’aperçois les langues rouges du balisier.
Les occasions de se sentir fier se font rares à mon âge.

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