Faute de Noël blanc, la météo nous a offert un grand soleil.
La soirée des réveillon s’est bien passée, sans disputes familiales.
Il parait que la soirée de Noël est un moment de régression où les adultes se retrouvent dans la situtation familiales où ils se trouvaient quand ils étaient petits.
Si tous les problèmes relationnels ne sont pas résolus, il arrive qu’ils réapparaissent et explosent en disputes mémorables.
mes fils et le frère de Sylvère qui ne se connaissaient pas se sont bien entendus.
Je m’inquiètais un peu, le frère de Sylvère est serveur et mon fils cadet est cuistot.
traditionnellement, les deux professions se détestent mais tout s’est bien passé.
Mon fils m’a offert une bouteille de whisquy…japonais.
Piqué par la curiosité j’ai ouvert la bouteille et goûté l’alcool.
Pas mauvais mais il avait un goût qui me rappelait quelque chose sans que j’arrive à mettre le doigt dessus.
J’ai passé le verre à Sylvère qui, en sa qualité de barman se doit de connaitre toutes les boissons non-indispensables.
Le verdict est tombé immédiatement : alcool de riz !
Evidemment… japonais…j’aurai dû m’en douter.
La nourriture était copieuse, si bien que pour le réveillon du 31 Sylvère et moi avons décidé de nous contenter de nouilles.
Avec juste quelques tranches de foie gras poellé dessus.
Archive for décembre, 2011
Babillage sur le réveillon
Dogmes divers
En principe, cette corète du Japon fleurit au début du printemps.
Du coup, je ne sais plus si elle est en avance ou en retard.
En tout cas il est amusant de la voir fleurir alors que ses feuilles sont toutes jaunies.
les informations télévisées à propos de la loi sur les génocides m’ont fait penser à la natures des dogmes.
Un Dogme est une Vérité garantie par l’Autorité.
Quand on en parle, on pense toujours aux Vérités religieuses, ces histoires d’Immaculée Conception ou d’Eucharistie.
Mais l’Etat peut aussi proclamer des Dogmes.
Par exemple « Fumer tue » et toutes les mentions obligatoires sur les paquets de cigarettes sont des dogmes. Etant donné que l’état en impose l’ostension et qu’il ne le ferait pas s’il s’agissait de conneries, il en garantit donc la vérité.
(les images de poumons malades également imposées sont l’équivalent des images religieuses décrivant les tourments des damnés de l’enfer)
Une autre sorte de dogme est plus troublante c’est celle des dogmes historiques. là, l’Etat ou la justice proclament la Vérité Historique.
Il existait déjà un dogme judiciaire sur l’Holocauste nazi fixant à six millions (minimum) le nombre de juifs assassinés pendant la seconde guerre mondiale.
L’assemblée nationale vient d’étendre cette vérité à tous les génocides (officiellement reconnus) dont le génocide des Arméniens perpétré en 1915 par les « jeunes turcs » nationalistes.
Et on connait l’Autorité, quand elle proclame une Vérité elle a tendance à l’imposer.
Réfuter ou mettre en doute les dogmes Catholiques pouvait vous envoyer griller en Enfer en passant par le Bûcher.
Mettre en doute les Vérités d’Etat vous exposera à des poursuites judiciaires (il n’est pas prévu de bûcher) si la loi votée hier va jusqu’à son terme.
C’est quand même amusant cette concordance de comportement entre l’Eglise Catholique et l’Etat Démocratique.
Et Joyeuses fêtes à tout le monde !
Boules
Cette année nous avons fait un sapin de Noël et décoré le séjour.
Sylvère y tenait beaucoup.Sans doute une revanche à prendre sur les Noëls tristes de son enfance.
Ou est-ce que c’est parce que sa vie a été brisée en deux qu’il se raccroche aux croyances enfantines ?
Je n’avais guère envie de décorations de Noël, dans le temps, il y a quelques années, nous faisions un sapin pour les gosses à la maison, mais il n’y a plus de famille plus de maison et rarement de gosses, alors je n’en voyais pas l’utilité.
Mais Sylvère était si triste à l’idée de ne pas fêter Noël que je me suis laissé fléchir.
Nous sommes allés faire provision de boules, guirlandes lumineuses ou non, petits personnages à suspendre, oiseaux en paillettes dorées et même une crèche pour mettre au pied du sapin.
Sans oublier le sapin evidemment.
Sylvère était tout content et il a décoré le sapin lui même.
Il l’allume tous les soirs.
Du coup j’ai cessé de considérer toutes ces décorations comme une niaiserie pour y voir une façon, certes provisoire mais tout de même utile, de réenchanter un peu le monde.
Petites roses d’hiver
« Floraison jusqu’aux gelées » disent les notices des rosiers.
C’est vrai mais les floraisons n’ont évidemment pas la splendueur de celles du mois de Mai.
Pourtant, il y a quelque chose qui m’émeut dans ces dernières roses qui semblent poussées par une élan désespéré, comme un ultime défi aux froids de l’hiver.
Justement cet hiver qui se fait attendre m’inquiète ; J’espère qu’il ne sera pas trop glacial ou trop long.
Pour l’instant, il pleut. Je suis certain que le jardin apprécie mais j’aime moins devoir ramasser des tas de feuilles mortes gorgées d’eau.
J’attend qu’elles soient toutes tombées et je reste bien au chaud à la maison.
Je regarde tomber la pluie et j’espère que j’aurai quelques roses pour Noël.
Sur la route qui va, qui va, qui va…
Et qui ne finit pas…
Les feuilles sont parties mais il reste encore les fruits.
Ces prunelles, par exemple, photographiées sur la Haie Municipale, au bord de la route qui même au village.
Je me souviens que j’en cueillais pendant les « marches TAP » de mon service militaire.
Leur goût âcre et leur gros noyeau à sucer constituaient un bon remède contre la soif.
A propos de bord de route, vendredi dernier je suis allé chercher Sylvère à son travail.
Il devait terminer à 1h 30 mais il a fallu attendre 2h, heure habituelle de fermeture parce qu’il restait des clients.
Et pas n’importe quels clients : des gitans.
Si sylvère a dû rester c’est que tout le personnel de l’établissement a peur des gitans, sauf lui et qu’il est le seul à pouvoir les gérer.
Et pour tant il n’a rien d’un malabar.
Les gitans tentent toujours d’obtenir des remises sue les prix (plutôt élevés) du bowling.
Il faut dire que les gitans, en général des marchands forains sur les fêtes ou les marchés laissent souvent de grosses sommes à l’établissement.
Les négociations ne se passent pas toujours trés bien, on en arrive parfois aux cris, voire aux injures (Tête de mort !) mais Sylvère reste impassible et arrive toujours à se faire payer.
Au fond, Sylvère aime bien les gitans, certains sont de vrais canons qui parfois le draguent ouvertement.
Et les gitans le respectent car il les traite avec la même courtoisie et le même respect que les autres clients.
Plantations en automne.
C’est la saison où les rares rayons solaires se faufilent entre les rares feuilles encore sur les arbres.
J’avais pris du retard sur mes plantations. Je l’ai donc rattrapé cette semaine en plantant les dernières boutures de rosiers de cette année : une bouture de grimpant rouge et deux boutures de grimpants jaunes.
Je ne connais pas leur nom, je les ai piqués dans une haie.
POur celà, il m’a fallu creuser et retourner une terre friable en surface mais encore bien dure et sèche passé dix centimètres.J’ai même dû verser de l’eau dans les trous pour pouvoir atteindre la bonne profondeur.
Ces petits travaux suscitent un grand intérêt dans le jardin. D’abord de la chatte Maya qui surveille tout ce que je fais et va mettre la patte ou le nez dans les trous alors que je suis encore en train de creuser.
Mais aussi du rouge gorge qui apparait dés que je retourne une motte de terre.
Lui attend patiemment que j’ai fini et que je me soit éloigné en enmenant le chat. Il va, alors, fouiller dans la terre retournée à la recherche de petits vers.
En dessert, il va avoir les larves de moustiques qui se sont développées dans le récipient de récupération de l’eau de pluie.
Comme je m’en sert pour arroser les plantations fraiches, les larves se retrouvent à se tortiller sur le sol et, de loin, je vois que le rouge gorge est trés affairé sur la terre fraiche.
J’espère que la destruction de ces larves ne va pas affecter la biodiversité.
Je rentre, le soir tombe vite en novembre.