Je suis allé faire une promenade pour essayer de me vider la tête.
Trop de pression, trop de problèmes.
J’ai marché, un peu au hasard autour du village, photographiant des trucs sans importance, de glands, des prunelles, des feuilles prenant les couleurs de saison.
Le vent d’Autan soufflait. J’aurais voulu qu’il m’emporte, loin, loin, loin comme une feuille morte.
Dans les jardins, on commençait les travaux d’automne, nettoyage des mousses sur les toits., taille des haies (j’aurais dû être en train de tailler la mienne, plutôt que d’errer sans but ), ramassage des feuilles tombées au sol.
J’ai fini par longer le parc du château.
Au pied des arbres s’étalent de larges plaques de cyclamens d’europe, d’un rose tendre.
Une jolie façon d’annoncer l’automne.
Par chance, l’un d’entre eux s’était égaré tout prés de la haie et j’a entrepris de le photographier en passant mon appareil à travers le grillage.
Pas facile avec le vent qui agitait la fleurette et mon appareil qui refusait de faire la mise au point.
J’en ai fait au moins une, petite fleur d’espoir à l’orée de l’hiver.
En la relisant, je me dis que cette note n’a aucun intèrêt. Tant pis, je la met quand même, Même si ce n’est pas ça qui fera monter le niveau des commentaires