Une petite hellébore blanche, un peu malmenée par la gel.
C’est tout ce que j’ai comme fleur en ce moment.
Mais il y a pas mal de promesses sous la forme de petites pousses vertes annonçant les futures floraisons.
Pour le moment, après un tour rapide au jardin, je me retrouve devant la télévision à regarder les dernières nouvelles de la pandémie.
Les variants anglais et sud-africains inquiètent beaucoup les autorités en raison de la pénurie de vaccins.
Ce qui est intéressant dans ces histoires de « variants » c’est qu’on voit fonctionner l’Evolution en direct en quelque sorte.
Pour les gros animaux, dont nous sommes, L’Evolution prend son temps.
Les être vivants se transforment par mutations et acquisitions de gènes d’autres vivants ou de virus.
La Sélection Naturelle fait ensuite le tri entre ces transformation selon l’état de l’écosystème concerné.
Si l’écosystème reste stable, l’Evolution peut prendre des milliers ou des millions d’années, si l’écosystème est dynamique, les transformations peuvent être beaucoup plus rapides et prendre seulement quelques années.
Dans le cas des virus qui sont des êtres très simples l’évolution peut se produire en quelques jours comme le montre l’histoire de ces variants.
Dés qu’une infime modification assurant un avantage reproductif est produite (plus forte contagiosité) elle se répand à la vitesse de l’éclair.
Il faut bien reconnaitre que la Nature a plus d’un tour dans son sac et que nous ne la dominons pas autant que nous l’imaginions.
Archive for janvier, 2021
Variants
Le Givre
Le hasard du déplacement des perturbations atmosphériques a fait échapper l’endroit où je vis aux diverses tempêtes de pluie ou de neige qui frappent le pays.
Ce qui nous donne de belles journées ensoleillées mais aussi des nuits froides.
Et au matin le jardin est poudré de givre, petite poudre de diamants sur les feuilles des plantes.
Tout comme la neige, le givre laisse l’impression étrange que le temps est suspendu.
Les animaux font faire un tour dans le jardin et reviennent vite passer le reste de la journée dans la maison, le chien roulé en boule sur un coin du canapé, le chat allongé sur le radiateur.
L’hiver est morne et le temps s’étire entre demi confinement et couvre-feu.
Je regarde, par la fenêtre, le rouge-gorge voler les croquettes du chat et je me dis que je devrais aller marcher dans la campagne surveiller les premières pousse d’orchidées.
Mais le jardin est silencieux, la rose est prise dans le givre et je retourne m’assoir prés du chien, cherchant, vainement, une idée de note à écrire sur l’ordinateur.