J’avais un pied de fuschia de Richard qui poussait mal sous le pin parasol planté devant la maison.
J’ai fait abattre le pin qui aurait, un jour, menacé les fondations de la maison, au grand dam de Sylvère qui voulait le garder car des tourterelles avaient l’habitude de s’y rassembler ainsi que quelques cigales rouges en été.
En abattant le pin, l’élagueur a copieusement piétiné le fuschia, cassant les deux branches qui avaient poussé l’année dernière.
Mais cette année, l’arbuste a vigoureusement repoussé, formant une sorte de petit dôme constellé de pendeloques roses et violettes.
J’ai certainement déjà raconté l’histoire de la découverte du fuschia, mais c’était sur un autre blog, dans une autre vie.
Je vais prendre le risque de me répéter cars j’adore cette histoire, bien que je ne sois pas sûr qu’elle soit vraie car je n’en ai trouvé aucune trace sue le net.
Tant pis.
Donc, l’histoire raconte que le botaniste James Lee découvrit le fuschia… dans un pot de fleurs sur le rebord d’une fenêtre à Londres.
L’époux de la dame qui habitait là était marin et avait trouvé cette plante en Amérique Latine. Il en avait rapporté une bouture à son épouse qui la cultivait sur sa fenêtre.
Le migrant végétal s’y était bien installé jusqu’à sa rencontre avec le botaniste.
Voyant que le fuschia était bien solide chez moi j’ai fait quelques projets concernant les fuschias : installer un autre fuschia de Richard rose pâle et aussi un fuschia grimpant sue l’arceau qui est devant la maison, l’ablation du pin ayant redonné de la lumière à cette partie du jardin.
PS au moins, dans mes recherches ais-je trouvé la réponse à une question que je me posais depuis longtemps : Les baies de fuschia sont bien comestibles, on en fait des confitures.