Encore une fleur que je n’aurais pas plantée : un glaïeul rouge plutôt commun.
Je lui préfère les gaïeuls de Byzance.
Serais-je snob ?
A bien le regarder, il est beau ce glaïeul.
Du coup, je me suis interrogé sur les fleurs que je n’aimais pas.
En fait, il n’y en a pas beaucoup : les oeillets d’inde, les sauges rouges annuelles, les oeillets des fleuristes…Sur le moment, rien d’autre ne me vient.
Ce sont toutes des fleurs que plantait ma grand-mère dans son jardin.
Pourquoi celles là et pas les autres ? qu’est-ce qui m’a repoussé ?
C’est pour le moins étrange, j’ai beau fouiller ma mémoire, je ne trouve pas l’ombre d’une raison.
Aucun évènement pénible n’est lié au souvenir de ces fleurs, sauf, peut-être, une certaine forme d’ennui.
Elles étaient à la mode il y a longtemps et je les vois toujours dans les bacs des pépiniéristes ou les parterres municipaux.
Peut-être sont-elles liées d’une façon ou d’une autre à cette société bourgeoise ou semi-bourgeoise dans laquelle j’ai passé mon enfance et que j’ai abandonnée ( plutôt que rejetée ) à mon adolescence.
En ce moment, le sujet me turlupine, j’arrive à un âge où l’on se demande ce qu’on a fait de sa jeunesse.
Archive for juillet, 2008
Un glaïeul rouge plutôt commun
Hydrangée à fleurs plates
Mes vacances se terminent demain soir.
Je vais enfin pouvoir souffler un peu.
Bien que l’installation de la maison ne soit pas encore terminée.
Mais l’installation d’une maison l’est-elle jamais ?
Me voici sur l’ordi au lieu de poser des étagères ou de poncer un meuble à peindre.
Il faut dire que, par égard pour mes voisins, j’arrète de faire du bruit à partir de 19 h 30.
Tiens, les voisins. il va falloir que je réapprenne à vivre avec les voisins.
On les entend s’engueuler à plusieurs maisons de distance, à tel point que les premiers jours, j’avais l’impression d’avoir pris une location de vacances dans un camping.
J’avais perdu cette habitude dans l’ancienne maison.
Heureusement les voisins immédiats sont sympas et il y a beaucoup de femmes seules et plutôt âgées dans les alentours.
Mais dans l’ensemble celà se passe plutôt bien à part le fait que nous avons perdu Himé. Ma princesse s’est échappée de la nouvelle maison et n’est pasz revenue.
Les deux autres chats se sont bien acclimatés et ont déjà semé la terreur parmis les merles du voisinage.
Enfin,surtout Shalimar, la femelle.
Le mâle, Volverine passant le plus clair de son temps à dormir et ne se réveillant que pour réclamer sa pâtée.
Je continue l’inventaire des fleurs qui m’attendaient dand le nouveau jardin.
Aujourd’hui un joli hortensia à fleurs plates (une hydrangée, en fait ) planté bien à l’ombre sur le devant de la maison.
Belle du bord des chemins
Voilà ! je suis à nouveau connecté à Internet par l’intermédiaire d’une box.
Le déménagement fut long et pénible ( il pleuvait ), mais il est entièrement terminé.
Par contre, l’installation est toujours en cours. Il y avait une montagne de cartons.
Et puis ce n’est pas toujours facile de faire tout rentrer dans une surface moitié moindre.
Au cours de toutes ces allées et venues je gardais, incorrigible un, oeil sur les bas-côtés de la route.
Ce qui m’a permis de constater que fleurissait une jolie fleur jaune que j’avais déjà remarquée les années précédentes.
Une sorte de mollène apparemment.
Je nourrissais le projet de l’acclimater au jardin et, cette fois-ci je me suis décidé à m’arréter et à en déterrer un pied.
Plantée dans le nouveau jardin elle s’est parfaitement installée.
Je me suis renseigné, c’est bien une mollène, Mollinia blataria pour être précis.
Elle n’a pas beaucoup de chance avec l’onomastique. Outre le fait d’appartenir à la famille au nom peu amène des Scrofulariacées, elle porte le nom vulgaire d »herbe aux mites.
Tant pis, je la trouve bien décorative, en compagnie d’une campanule blanche.
Sa plantation a été , pour moi, la prise de possession inaugurale du nouveau jardin.