Archive for juillet, 2010

Courses en Montagne

Hier, journée à la Montagne.
Nous sommes allés au Pas de la Case, la station de ski d’Andorre, sur le flanc nord du port d’Envalira, côté français.
C’est un entassement de supermarchés avec de copieux rayons d’alcool et de cigarettes,de parfumeries, et de magasins de vêtements.
Nous avons, donc, acheté de l’alcool (pas beaucoup, une bouteille de whisky, vendu au litre, ma fait un an )
Du parfum (Coco de chanel pour Sylvère) et des cigarettes.
Mais l’achat principal qui nous avait fait déplacer était celui d’une malette professionnelle de cuisinier.
450 euros en andore pour un millier en bas.
Pour mon fils cadet qui vient de terminer sa formation de cuisinier en alternance.
Par chance, pour la partie professionnelle de la formation, il a réussi à se faire embaucher dans un restaurant « classe » : Le Capoul sur la place Wilson.
Traditionellement, à cette occasion on offre la malette comprenant couteaux et instruments divers utiles aux cuisiniers.
Comme je n’y connais rien, je débordais de questions. Ca, à quoi ça sert ? A lever les filets de poisson, sans les arrètes répondait Sylvère. Et ça ? : a ôter le coeur des pommes. Et ça ? a faire des petites boules de melon. Et ça ? <a couper les pommes duchesse.
J'étais ravi.
J'ai même eu le temps de prendre une photo des magnifiques épilobes qui sont en fleur en ce moment.

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Le Cosmos sulfureux

Braves petits cosmos sulfureus, j’en, avais volé les graines dans un rond-point municipal.
Il faudra, un jour que quelqu’un s’attaque enfin à la sociologie est l’esthètique des rond-points municipaux.
J’ai une piste : L’esprit des rond-points municipaux serait une extension de l’estètique qui préside à l’intallation des Nains de Jardin ,(En france, pas en allemagne) un peu comme le discours raciste est un recyclage du discour nobiliaire.
Quoiqu’il en soit les premiers cosmos volés ayant bien repris, j’en ai de denouveau ramassé des graines que j’ai stockées dans un de ces tubes d’épices que Ducros se décarcasse à nous fournir.
Malheueusement j’ai immédiatement fermè le tube sans attendre que le graines aient fini de sécher et toutes ont pourri.
Qu’à celà ne tienne, les cosmos avaient gardé suffisamment de graines sur leur tiges pour se ressemer dans tout le jardin.
En « désordre » evidemment, mais ma conception de l’ordre jardinier est assez atypique pour me permettre de jouir de ce déballage, assez débraillé?
D’autant plus que les pricipales floraisons étant passée, cest petites taches oranges amiment agréablement le jardin.
De même que dans la rue, les visages « bronzés » animent les couleurs d’une population qui, sans eux paraitrait trop livide.

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Mort d’un otage

Ainsi donc l’otage français au Mali, Michel Germadreau, est mort.
On ne sait s’il a été exécuté comme l’affirment ses ravisseurs ou s’il était déjà mort depuis quelques jours.
Gravement malade, il n’avait plus de médicaments.
A 78 ans, il était parti superviser la contruction d’une école, proie plus facile pour des groupes occillant entre l’extrémisme religieux et le banditisme, que des troupes d’une armée régulière.
On dit que sa mort ne restera pas sans conséquences, j’aimerais que l’une d’ntre elles soit de ramener à la décence les cols-blancs qui glapissent à la Prise d’Otages à chaque grève des transports.

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Boutures de rosiers

Finalement, j’aime les hortensias. Surtout les bleus.
Quitte à donner un petit coup de main à la nature qui n’a pas prévu assez de sels d’alun dans la terre du jardin.
Et puis ces jours-ci le jardin reprend son souffle aprés les floraisons du printemps.
Je fais des boutures de rosiers chapardées au bord de la route, un grimpant jaune et un beau rosier arbuste d’un rose soutenu.
Un pot en terre rempli de terreau mélangé à du sable reçoit les petites tiges préalablement trempées dans de l’hormone de bouturage.
Les tiges sont disposées sur le pourtour du pot et le centre recoit une pomme.
Pas de frais excessifs une golden fait l’affaire.
On arrose doucement et on couvre le tout d’une poche en plastique transparent que l’on ficelle bien autour du pot.
Et l’on met le tout dans un endroit à l’ombre.,
La pomme va mûrir en dégageant de l’éthylène (c’est ce qui, quand une pomme pourrit fait pourrir tout le panier)
qui va rester bien sagement sous sa poche en plastique et aider à l’enracinement des boutures.
Et, en principe, rendez-vous au printemps.

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Un Bouquet sur le bord de la route.

Je n’avais pas trop envie d’écrire cette note, mais elle me trotte dans la tête depuis hier matin, alors autant l’écrire, j’en serai débarassé.
Hier matin, donc, je suis parti à Tarbes voir ma mère qui va sur ses 91 ans.
Pour éviter une éventuelle grosse circulation sur l’autoroute, j’ai pris les départementales, j’avais tout mon temps.
Et sur le chemin, j’ai vu un de ces bouquets que l’on voit parfois au bord de la route, attachés à un tronc d’arbre ou à un pylone de béton.
J’en ai déjà vu de ces bouquets du bord des routes et je sais ce qu’ils signifient : là quelqu’un est mort dans un accident de la route, probablement en heurtant l’arbre ou le pylone.
On ne sait pas de qui il s’agit, bien sûr, mais j’imagine toujours que c’est un jeune qui a perdu la vie à cet endroit, et que les parents font leur deuil (comme aiment à le dire les médias) en venant déposer à l’endroit de sa morts les fleurs du souvenir.
D’habitude je me contente d’un coup d’oeil sans même ralentir, mais cette fois, le bouquet s’est gravé ans ma mémoire (Sans doute que je vieillis), il était composé m’a-t-il semblé de roses roses et de grandes marguetites blanches.
J’ai été pris du regret de ne pouvoir m’arréter pour rajouter une fleur au bouquet, comme, en montagne on rajoute une pierre au cairn que l’on rencontre.
Alors, n’ayant pu le faire sur le moment, je le fais sur ce blog.
Une rose pour dire que j’ai, cette fois-ci, entendu la douleur qui criait en silence sur le bord de la route.

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Je jette l’éponge

Comme j’ai toujours aimé la forme des fleurs des fabacées, ex légumineuses, ex papillonacées, j’ai planté à nouveau des pois vivaces.
Ils ressemblent aux pois de senteur mais sans parfum et avec des couleurs moins variées.
Par contre, ils sont extrémement vivaces et volubiles, escaladant de leurs tiges un peu raides tous les supports mis à leur disposition, et même ceux qui ne sont pas vraiement mis à leur disposition.
Envahissants tout comme les spams de commentaires qui pullulent sur ce blog.
20six, plateforme d’hébergement à la dérive ne possède plus de protection contre ces saletés,
Chaque fois que je me connecte je passe plus d’une heure à écheniller des commentaires me proposant des contrefaçons de montres ou de chaussures de luxe.
C’est obscène.
Là, je dois dire que j’en ai marre, ras le bol ; Je jette l’éponge et je quitte 20six pour me rabattre sur le blog de WordPress qui, jusqu’à présent me servait de sauvegarde.
Cette note sera donc la dernière sur cette plateforme pourrie.
l’adresse de mon blog sera donc désormais :

Ce n’est pas de gaité de coeur que je fais celà, WordPress est une plateforme que je n’aime pas beaucoup, elle comporte une grosse Fachospère et il faut être prudent quand on clique sur un titre de crainte de tomber sur l’un de ses blogs malodorants, un peu comme on prend garde (pas toujours, hélàs) à ne pas marcher sur une merde de chien dans la rue.
Mais WordPress posséde un filtre antispam pour les commentaires et ça, c’est un avantage inestimable.

Je me rends compte que je n’étais resté sur 20six qu’en souvenir de mes débuts de blogueur où la plateforme rassemblait une sorte de communauté avec des individualités fortes et parfois des disputes violentes, mais où rares étaient les blogs sans intérêt.
Evidemment à la suite des diverses pannes qui l’ont affectée les uns et les autres ont quitté la plateforme pour des lieux plus sérieusement gérés.
Je quitte donc, à mon tour, l’épave rongée par la vermine commerciale et j’espère que ceux qui passaient me voir
voudront bien me suivre à ma nouvelle adresse.

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Lady Diana

Cette clématite appartient à la variété des clématites texensis.
Celà fait longtemps que j’aime leurs jolies fleurs en forme de clochettes, dressées avec une certaine arrogance.
Mais dans l’ancien jardin, toutes mes tentatives pour en faire pousser une avaient échoué.
Celle-ci, trouvée dans une jardinerie et plantée à la fin de l’été dernier, s’est bien acclimatée et me fait déjà une deuxième floraison.
Son nom est « Lady Diana », sans doute en l’honneur de la défunte princesse de Galles.
Je peux dire, sans mentir, que j’ai plus de chance avec Lady Diana que la reine d’Angleterre.
Evidemment, je ne peux la regarder sans penser au film mélancolique de Stephen Frears « The Queen » qui montre Elisabeth II prendre douloureusement conscience que l’époque a changé
et que l’Angleterre aussi est entrée dans l’ère de la camelote médiatique.

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