Mon entreprise a beaucoup changé et pas en bien.
Elle se fait sévèrement tacler par « Que Choisir »pour l’abandon de ses valeurs premières.
L’idéologie consumériste a cédé la place à la volonté de faire de l’argent à tout prix.
Fnis les sévères analyses techniques du matériel vendu ; L’émission « capital » l’avait déjà prise la main dans le sac il y a quelques temps.
Finies les compétences des vendeurs et des « techniciens » du Sav qui pouvaient démonter et remonter un odinateur.
Aujourd’hui il faut savoir tout faire, il faut être po-ly-va-lent !
C’est à rire, en pratique avoir plusieurs métiers,afin de faire le travail de ceux qui partent et ne sont pas remplacés.
Pour la logistique, il faut savoir « traiter le livre et le disque ainsi que les produits tecniques ce qui constitue des métiers différents.
A dire vrai, l’ensemble des connaissances techniques nécessaires est à la portée d’un indvidu moyen, mais ce qui manque tragiquement c’est la pratique sans laquelle aucun métier ne peut être excercé.
Certes, nos métiers ne réclement pas les dix mille heures nécessaire à la formation d’un artisan passable, mais il faudrait pourtant les pratiquer tous les jours, ce que nous n’avons jamais l’occasion de faire.
Le résultat en est que les gens oublient les procédures, n’ont pas l’expérience nécessaire pour comprendre exactement ce qu’ils font, se dégoûtent du travail et que ce dernier est invariablement mal fait.
En revanche, il est vite fait !
Les cadres et les petits chefs confondent le travail à moitié fait avec la Productivité.
En les écoutants se gargariser du mot « Polyvalent » je me dis que cette fonction n’est pourtant pas nouvelle : Le premier polyvalent c’est Maitre Jacques, l’employé d’Harpagon, celui qui est à la fois cocher et cuisinier pour la compte de L’avare.
C’est un personnage de Comédie.
Son patron aussi d’ailleurs .