Archive for septembre, 2012

Racisme anti-blancs

J’ai entendu dire que JF Copé se serait plaint de l’existence en France d’un « racisme anti-blanc ».
Diable ! voilà qui est grave. Jusqu’à pésent, seul le Front National semblait avoir remarqué de détail.
Hélàs, vu les résultats obtenus, jusqu’ici par l’UMP dans la lutte contre le racisme anti-noir et anti-magrébin, résultats si minces qu’on pourrait même penser qu’elle n’a jamais rien fait dans ce domaine, on se demande comment elle pourrait arriver à contenir cette nouvelle dérive.
Copé prétend aussi que les blancs se feraient aussi traiter de « Gaulois ».
Hum : »Gaulois » c’est une injure ?
Personne ne m’a jamais traité de « Gaulois », sauf en Grèce, il y a longtemps (mais ça n’avait aucun rapport avec du racisme) mais si quelqu’un l’avais fait, plutôt que de m’en sentir blessé, je me serais demandé ce que le type avait fumé.
D’autres personnes discutant du sujet à la télévision, tout en reconnaissant l’existence d’injures adressées aux Blancs (rien de comparable aux discriminations à l’embauche dont sont victimes les noirs et le magrébins) remarquaient qu’elles étaient surtout le fait d’adolescents immatures.
Ah oui ! Ca, je connais !
Dans ma classe au lycée, il n’y avait que des blancs et, donc, pas d’injures anti-blancs, le trait n’étant pas pertinent, mais je me suis fait longuement et lourdement moquer parce que j’étais trop gros.
Autres temps, autres moeurs, autres injures, mais ce qui ne change pas c’est la dureté des jeunes les uns envers les autres.

Allez, une blanche fleur de gaura pour illustrer l’article ; comme dit la pub : Restons légers.

Publicité

Comments (23) »

Oeillets d’Inde et tomates

Je crois l’avoir déjà dit : je n’aime pas les oeillets d’Inde;
Ils font partie des fleurs que ma grand mère plantait tous les ans dans son jardin (avec des sauges rouges) et je ne sais pourquoi, elles m’ont laissé un mauvais souvenir.
Cependant, j’ai lu que les oeillets d’Inde étaient bénéfiques pour les tomates : ils chassent les pucerons, les vers du sol, et détruisent même le chiendent et les liserons.
J’avais essayé d’en planter l’année dernière mais le sol était trop dur et les pieds d’oeillet ont séché.
Ce printemps, j’ai consciencieusement bèché le sol, j’ai rajouté du compost et les semis ont poussé.
Je reconnais que mes tomates n’ont jamais été aussi belles. j’ai fait une cure de salades de tomates avec de l’huile d’olive, de la mozzarella et un peu de basilic.
J’avais aussi planté des tomates jaunes pour varier un peu les couleurs.
Au fur et à mesure que les fleurs d’oeillets d’Inde fanent, je récupère les graines pour les replanter l’année prochaine;
Ces petites graines de fleurs sont parmis ce qu’il y a de plus cher (au kilo !).

Comments (19) »

Les Nymphes du jardin

Chacun a les nymphes qu’il peut, mon jardin n’est pas Versailles.
Mais tout de même j’aime bien ces épeires fasciées qui sont les araigées les plus somptueuses du jardin.
Ce sont les tigres des petites vies.
L’année dernière il n’y en avait qu’une, cette année il y en a deux, cela veut sans doute dire qu’elles se plaisent chez moi.
En coupant les feuillages desséchés, je fais attention de ne pas détruire leurs toiles : le motif central est presque de la broderie.

Comments (28) »

Les Vaches (2)


Ces vaches colorées rappellent un point important de l’histoire de la sculpture :

Depuis la plus haute antiquité Egyptienne jusqu’à la renaissance européenne

la sculpture a toujours été PEINTE !

Elle ne se concevait pas autrement et c’est encore le cas en Inde, par exemple.

Au moyen âge peindre la sculpture était même un métier à part entière : L »Estoffiage,

payé aussi cher que la sculpture proprement dite.

Ce n’est quà partir de la Renaissance, à la découverte de sculptures antiques privées de leurs couleurs

par l’effet du temps que s’est répandue l’idée que la sculpture pouvait ne pas être peinte.

Les statues publiques qui prétendaient imiter l’antique se sont donc retrouvées sans couleurs.

Seules les églises ont continué a présenter des statues peintes.

Je me souviens que, dans mon enfance, l’église où j’allais montrait encore des plâtres saint-sulpiciens soigeusement peints.
Mais à l’époque celà était considéré comme de la sous-sculpture indige des Beaux Arts.
Cest particulièrement dommage. Il en est de même pour les bâtiments publics : je regrette particulièrement la disparition de la couleur dans le paysage urbain et je considère avec sympathie toutes les tentatives faites pour la réintroduire, qu’elles soient institutonnelles ou sauvages.
J’espère qu’un jour les architectes réintroduiront ce paramètre dans leurs réflexions.
Voilà, tout le troupeau est passé.
La seule vache que je n’ai pas montrée n’était justement pas peinte : aucun intèrêt.

Comments (9) »

Les Vaches (1)


Dimanche je suis allé en ville malgré la chaleur infernale

Sylvère m’avait dit qu’il y avait des vaches !

Ca va te plaire ! avait-il ajouté.

Et en effet ! J’avais choisi le Dimanche en espérant qu’il y aurait moins de monde qu’en semaine.

Mais il y avait quand même beaucoup de monde.
Comme ce type trop cool négligemment accoudé à l’oeuve d’Art

Crétin !!!

Les vaches étaient installées en centre-ville, place Wilson, square du capitole.

S’il y en avait ailleurs, je n’ai pas eu le courage de parcourir toute la ville.

Chaque vache est sponsorisée par une entreprise ou un organisme public

Aprés l’exposition, elles seront vendues au service d’une cause

que j’ai oubliée mais qui doit être trés bonne.

Il y avait beaucoup de vaches. Alors, la suite du troupeau sera pour la prochaine note.

PS : Les vaches n’auront tenu qu’une semaine en centre-ville.
Certaines ayant été vandalisées, l’ensemble a été déplacé au jardin des plantes qui est fermé la nuit.

Comments (24) »

La Meilleure façon de marcher.

Mon médecin m’a averti que si je ne faisait pas danvantage d’exercice physique, je risquait fort d’attraper le diabète.
Alors je marche.
Sur le bord de la route, en sens inverse de la circulation des voitures.
Je me suis fait un circuit d’un peu moins de six kilomètres (oui, bon … je débute), soit un peu plus d’une heure de marche.
Le plus dur n’est pas la fatigue physique, l’avantage de la marche est que la forme vient assez vite, si elle est pratiquée régulièrement.
Je me souviens que, quand j’allais faire des randonnées en montagne, j’arrivais à faire douze heures de marche en fin de saison.
Non, le plus dur, c’est l’ennui.
Je suis un voyeur, (je pourrais être plus hypocrite et me qualifier de « contemplatif », mais, vu mon goût marqué pour la pornographie, je préfère appeler les choses par leur nom.) et, pour marcher, activité peu excitante, j’ai besoin d’un paysage.
Il me faut voir des choses intéressantes tout en marchant.
Et il me faut bien reconnaitre que le paysage, dans le coin est assez banal.
J’emporte tout de même mon appareil photo, histoire de voir s’il n’y a pas quelques détails à photographier.
Par malheur, nous sommes en fin de saison et la quasi totalité des plantes ont déjà fleuri dans la campagne, ne restent que des fuits (pommes, coings, fruits des ronces appelés mûres en raison de leur aspect et de leur goût qui ressemblent à ceux du mûrier et cornouilles amères) et surtout les fruits du phytolacca ou raisin d’amèrique qui pousse un peu partout dans les friches et les ruines.
Les fruits se présentent à tous les stades de leur mûrissement et c’est pourquoi je les ai choisis pour illustrer cette note.
Je ne sais rien de leur goût, le phytolacca est trés toxique, mais la plante a un assez joli port qui la rend plutôt décorative.
Pour le reste et en attendant l’automne dont j’espère quelques effets de feuillages je me contente de regarder les buissons ainsi que divers détritus (canettes et bouteilles en plastique principalement) dont les automobilistes ponctuent le décor.
Dernier avantage (non médical) de la marche : la satifaction que l’on éprouve quand on a terminé.

Comments (17) »

%d blogueurs aiment cette page :