Faute de Noël blanc, la journée a été bien ensoleillée.
J’en ai profité pour renouveller les boules de graisse que les oiseaux avaient finies, de même, d’ailleurs que la plupart des fruits des pyracanthas.
Mon initiative a été saluée par un concert de pépiements reconnaissants.
Les dernières feuilles mortes pendent encore aux branches mais les bulbes de printemps,les ris de hollande, les tulipes botaniques,sortent déjà leurs feuillage.
L’année s’annonce précoce.
Hier soir donc, les enfants sont venus réveillonner à la maison.
Plus ils avancent en âge, plus je les trouve beaux.
Je n’ai pas trop souvent l’occasion de les voir et des soirées comme celle-là sont des moments trés heureux pour moi.
Le cadet a une nouvelle petite amie qu’il a rencontrée au restaurant où il est en apprentissage.
Elle s’appelle,…disons Malika et est d’origine tunisienne comme le Yef et j’espère que cette foi-ci ce sera du sérieux comme on dit.
J’aimerais bien avoir des petits enfants.
Archive for décembre, 2009
Des graines pour les petits oiseaux
Le retour de la Lumière
La corète du Japon qui, d’habitude ne fleurit qu’au printemps, a produit quelques fleurs, malgré le gel de ces derniers jours.
Petits pompons jaunes qui sont la seule note de couleur vive dans le jardin.
Cette modestie contraste avec l’intérieur de la maison, paré de clinquant pour la fête.
Ce soir, mes deux fils viennent réveillonner avec nous.
Celà fait longtemps que je ne crois plus au père Noël, mais la pensée du retour de la Lumière m’émeut toujours.
Et, en fait, je me dis que ni les prescriptions religieuses, ni le déchainement de la vulgarité commerciale, n’expliquent vraiement que cette fête soit la plus importante de l’année.
Peut-être y a-t-il là la manifestation la plus visible d’une mémoire ancestrale, une sorte de « gène » culturel qui se réjouit du retour de la Lumière, tout comme au temps des âges farouches.
Quoi qu’il en soit je souhaite un joyeux Noêl à tous.
Flocons
Noël se rapproche, mais je crois bien qu’une fois encore nous aurons raté le Noël blanc.
Chute de quelques flocons vendredi matin.
Assez pour paralyser la circulation.
Quelques instant aprés que je sois monté dans le bus, la compagnie leur donnait l’ordre de rentrer au dépôt.
Et comme, dans le même message, elle annonçait que le métro ne fonctionnait plus (grève), je suis descendu en rase campagne et je suis rentré à la maison à pied (deux kilomètres) dans la nuit enneigée.
Quand j’ai pu joindre l’entreprise pour leur dire que je ne viendrai pas, j’ai appris que, de toutes façons, les camions qui devaient nous livrer étaient bloqués à Vierzon.
J’en ai profité pour regarder les infos à la télé.
Grande effervescence autour des ennuis de santé de Jhonny Hallyday.
Mais comme les téléjounalistes ne peuvent l’interwiver, ils interwivent ses sosies.
C’était pas une info, c’était son sosie.
Pendant ce temps la neige à fondu, il n’en reste que quelques cristaux dans les coupes sèches des fleurs d’hortentias.
Seigneur ! faut-il que je n’ai rien à dire pour raconter tout ça !
En rade
voilà que 20six est encore en rade.
La plateforme est inaccessible depuis hier.
Je sais bien que la fugacité fait partie de l’essence du blog, mais ces pannes sont tout de même rageantes.
De panne en panne, mon blog est plein de trous comme cette feuille de fraisier.
Cette plateforme constituait autrefois une sorte de communeauté.
C’était il y a longtemps ( six ans !), j’y fis de belles rencontres.
Mais tous les anciens sont partis ailleurs.
On dirait, maintenant que le site n’est même plus géré.
J’ai pourtant du mal à la quitter moi aussi.
Les « One »
Cherchant toujours à augmenter le chiffre d’affaires des ses magasins, la direction parisienne de notre entreprise a distingué une nouvelle catégorie de clients qu’elle recommande à l’attention des ses employés : les « One ».
On aurait pu appeler ça les « numbers one », mais, outre sa fâcheuse connotation « années cinquante », l’expression était un peu trop longue.
Le terme « One », rond et moderne, correspond parfaitement au vocabulaire (limité) des Chargées de Com.
En clair, les « One » sont les clients qui dépensent beaucoup d’argent chez nous et peuvent ainsi prétendre à toute notre sollicitude.
Par exemple, ils disposent d’une caisse « spécial One » dans le magasin.
J’ai, d’ailleurs entendu dire, récemment qu’un « One » s’était plaint qu’il n’y avait pas de caissière à la caisse « One ».
Ben oui, c’est normal les « One » ne sont pas nombreux et les cassières non plus.
Dans les couloirs, j’ai vu affiché un super slogan : « Soyons tous les supporters du club des One ! »
Ah… euh… oui… « Allez les One !!! ».
Ca va, comme ça ?
Ces slogans qui commencent par un verbe à la première personne du pluriel me rappellent la belle époque de la propagande Maoiste.
Enfin, pour montrer à nos « One » combien nous les aimons, le magasin a organisé une soirée « spécial One », sur invitations et avec petits fours.
Je n’y ai pas participé, laissant celà aux jeunes,mais mes petits camarades, plus dévoués que moi, m’on dit le lendemain, que ca avait été un bide commercial.
Les « One » ont préféré s’agglutiner autour du buffet que des caisses.
La morale de tout celà ?
Ben… y en a pas.