Hier, j’ai planté des tomates.
Sous la pluie.
Je déteste travailler sous la pluie.
Du coup, une fois les tomates bien installées, je suis rentré pour regarder la télévision.
Et, comme celà arrive parfois, je suis tombé sur une image intéressante.
Une chaine-info interviouvait (hum !) la Mairesse de Reims à propos de l’effondrement d’une partie d’un immeuble HLM à la suite d’une probable explosion de gaz.
L’image était divisée en deux parties égales : dans la partie droite de l’image la Première Magistrate de la ville expliquait que l’immeuble avait été convenablement entretenu et la partie gauche était occupée par une image de l’immeuble en question.
Je ne crois pas que le réalisateur ait eu d’intentions malveillantes, les chaines d »informations sont beaucoup moins perverses qu’on ne le dit.
Le réalisateur a, sans doute choisi de justaposer l’image de l’immeuble à l’interview pour que le téléspectateur comprenne bien de quel immeuble parlait la Mairesse.
Et, par réflexe, il a choisi l’image la plus spectaculaitre, celle ou l’on voyait bien tous les appartements détruits par l’effondrement.
Il n’empèche : cette image désolée apportait aux propos de l’élue le plus cinglant démenti.
Cette justaposition d’images faisait sens, un peu comme la succession d’extraits télévisuels au « Zapping » de Canal +.
On se plaint que j’ai toujours le nez collé sur les infos (plutôt que sur la téléréalité, par exemple), mais c’est ce genre d’occasion que je guette, quand, involontairement, les télévisions laissent échapper une image.
Allons, une image de pétales de tulipes roses me reposera l’oeil aprés toute cette télévison.
Archive for avril, 2013
Un Immeuble bien entretenu
Education par des homosexuels.
Pour répondre au long commentaire de Miss Ayo Délé sur ma note précédente, j’ai pensé qu’il fallait bien une note toute entière.
Je suis d’accord avec son panorama des peurs diverses que peut susciter cette loi.Je noterais simplement qu’il faut bien peu de confiance en sa propre société pour craindre qu’une telle loi la bouleverse.
C’est leur propre idéologie qui sera mise à mal plutôt que la société.
C’est, en effet la parentalité qui suscite des questions.
Je l’ai déjà dit, je suis pour la PMA qui, de toutes façons, se pratique actuellement de façon sauvage.
On trouve sur internet des hommes qui proposent de donner leur sperme soit par « Méthode naturelle » (Petit Malin !) soit par « Méthode artisanale » (seringue).
Si la PMA n’est pas légalisée les choses continueront ainsi.
La GPA est plus difficile à légaliser mais se pratique déjà hors de France avec toutes les dérives que l’on peut craindre.
Ces deux méthodes doivent être légalisées et encadrées par la Loi.
Pour ce qui est de l’éducation, on dispose encore de peu d’études statistiques, mais, tout de même quelques psychiatres se sont penchés sur la question.
J’ai écouté l’un d’eux à la télévision qui expliquait qu’il n’avait pas décelé de troubles particuliers chez les enfants élevés par un couple homosexuel et qu’à son avis, un enfant n’avait pas spécialement besoin d’un père et d’une mère mais d’une famille.
A ce sujet j’ai écouté Henri Gaino qui se plaint de n’avoir pas eu de père et d’avoir été élevé par des femmes.
Je pense qu’il serait intéressant de le psychanaliser pour voir si son exprit fonctionne comme celui des autres. mais je pense, étant donné qu’il est de Droite, qu’il doit quand même avoir un Père planqué quelque part, dans un recoin obscur de son esprit.
Pour ce qui est de raconter à un enfant qu’il est génétiquement issu de deux pères ou de deux mères, j’espère bien que personne ne se risquera à raconter de telles âneries, car l’enfant se rendra compte un jour ou l’autre du mensonge qu’on lui a fait et en gardera une grande amertume vis à vis de ses parents.
Quelle que soit la méthode par laquelle l’enfant est venu au monde, il faudra lui raconter la vérité et de façon précise.
Quant à l’indifférenciation des genres, c’est un pur fantasme. Depuis des millénaires, la différence des genres a été élaborée, réélaborée, construite, déconstruite et reconstruite par les sociétés humaines;
Elle est inscrite dans les pratiques, les réflexes, le langage. Ëtre éduqué par des homosexuels (qui ont eux-mêmes intégré ces structures mentales) n’y changera rien , l’enfant sera aussi confronté à la société qui pratique ces différencitaions.
Je pense que leur situation particulière peut aider ces enfants à avoir l’esprit un peu plus ouvert et que la principale chose dont ils peuvent avoir à souffrir c’est de l’homophobie.
Ceci dit ce ne sont que mes opinions et je suis curieux de voir, si je vis assez longtemps, comment évolueront ces enfants.
Homophobie
On assiste, en ce moment à une augmentation des actes et agressions homophobes.
Inutile de se faire des illusions, c’est bien « la manif pour tous » et son soutien par la Droite qui en sont responsables.
Comme dit le proverbe : « Touille le catho, tu fais remonter le facho ».
On commence chez les Le Quesnoy et on finit chez les Le Pen et même plus loin.
Mais le douloureux problème de l’ homophobie m’a toujours intrigué.
On sait d’où vient l’homophobie : c’est une lutte interne contre un désir homosexuel plus ou moins inconscient.
Plus le désir est fort plus l’homophobie est violente.
Le dégoût et le rejet ne sont, en fait que le masque du Désir.
C’est une explication proposée par la Psychanalyse et vérifiée par la Psychologie expérimentale (voir la note de Wikipédia sur le sujet)
Mais ce n’est pas ce qui m’intrigue le plus ; La question que je me pose est : pourquoi lutter contre le désir Homosexuel ?
Aprés tout, c’est un désir aussi naturel que l’autre et qui joue un rôle important dans l’élaboration de la socialité.
Certes, un certain nombre de sociétés patriarcales se sont construites sur le rejet de l’homosexualité et les religions Monothéistes ont versé pas mal d’huile sur le feu (si j’ose dire).
Cependant, les constructions sociales ne sont que des élaborations secondaires qui reposent sur le fonctionnement psychologique des individus.
Alors qu’est ce qui lutte contre le désir homosexuel ?
Eh bien le seul coupable que j’aie trouvé (a l’aide de quelques bonnes lectures) c’est l’Agoisse de Castration due à une image paternelle trop pesante.
On peut aussi la retrouver dans les propos des homophobes : « Regardes moi dans les yeux si t’as des couilles ! » aurait dit l’un des agresseurs du bar Vice et Versa à Lille.
On pourrait interprèter celà comme « Si tu est homo, tu es une femme, tu n’as pas de couilles, tu es châtré et j’ai une peur panique que celà m’arrive à moi aussi ! »
Et devant cette peur profonde et terrible, le Politiquement Correct ne peut pas faire grand’chose.
Ceci dit la tulipe pivoine qui illustre cet article n’a pas grand chose à voir avec le sujet, mais je n’ai rien trouvé dans le jardin qui puisse spécialement illustrer l’homophobie.
La Dent de chien
C’est à peine croyable mais j’ai réussi à faire fleurir une dent-de-chien (erythronium, pour les intimes) !
Quand je pense à tous les échecs que j’ai eu en plantant ce petit bulbe dont la forme donne son nom à la fleur…
Aucun des erythroniums que je plantais ne voulait pousser.
Les quelques conseils de culture que j’ai pu trouver disaient de donner à la plante un sol « frais et bien drainé ».
Je m’appliquais à faire un sol bien drainé en ajoutant du sable, mais j’avais du mal à comprendre ce que voulait dire « frais ».
Et puis, en désespoir de cause, j’ai eu l’idée de planter les bulbes dans une de mes « mini-tourbières » à savoir un bidon en plastique au sommet scié, enterré dans le sol et percé à vingt centimètres du fond par une série de trous, le tout rempli de tourbe, remplissage complété par une bonne couche de compost.
Une sorte de bac « Rivièra » artisanal.
Miracle ! (façon de parler), j’ai vu pousser des feuilles et enfin la superbe petite fleur liliacée aux pétales retournés en arrière.
J’ai compris maintenant : « frais » veut dire « humide au fond ».
La variété d’érythronium montrée ici s’appelle « Pagoda ».
J’aurais pu y penser plus tôt, je ma souviens des dents-de-chien sauvages (violettes) que je voyais au printemps dans les forêts du Sidobre, elles poussaient dans un terreau acide produit par la chute des feuilles de chène sur un sol granitique.
J’aurais pu m’en inspirer.
Mais il y a parfois des choses qu’on a sous le nez et qu’on ne voit pas.
Et ce n’est pas la première fois que je m’y laisse prendre
Petits bulbes
J’ai un peu honte de montrer des fleurs alors que beaucoup grelottent encore sous la neige.
Le beau temps se sera fait beaucoup espérer : trois semaines de retard ! s’il avait travaillé dans mon entreprise, il se serait fait virer !
Mais dans le jardin est commencé le festival des petits bulbes de printemps
On peut voir l’iphéion conter fleurette à une tulipe turkestanica, sur la première photo ou un petit muscari se blottir contre une tulipe botanique sur la deuxième.
Ces petits bulbes ont l’avantage de bien s’installer et de se répandre sans qu’on aie à beaucoup s’en préoccuper et de revenir chaque année plus nombreux.
En ce moment ils arrivent à illuminer la plate-bande le long de la haie malgré la pluie qui n’arrète pas.
J’ai un certain nombre de travaux interrpmpus par ce temps humide : Impossible, par exemple de tondre et l’herbe s’en donne à coeur joie et je ne peux pas tailler la bigone alors qu’elle fait sournoisement de nouvelles pousses.
Jusque à présent, je me suis contenté de planter : un magnolia stellata pour plaire à Sylvère et des rosiers.
Il me reste à planter quelques ancolies et quelques pyrèthres que j’avais semées cet été et dont les semis ont bien poussé.
Quelques unes des boutures de rosiers que j’ai faites l’été dernier semblent avoir repris, j’attend le début mai pour essayer de les transplanter dans des pots plus grands afin de les planter en terre à l’automne prochain.
Il me reste aussi a élaguer le grand troêne au fond du jardin.
J’aurais voulu faire couper ce troène qui donne trop d’ombre mais Sylvère s’y oppose, il considère qu’il nous protège de la vue des habitants de l’immeuble voisin.
Moi, ça ne me gène pas que des voisins regardent dans le jardin, je ne m’y balade pas à poil.
Mais celà me semble bien ressortir de la mentalité française, les français n’aiment pas, au contraire d’autres nations que l’on regarde chez eux.
Chacun cache ses petits bulbes.
Les oeufs de Pâques
Le lundi de Pâques est passé et l’on attend toujours la résurrection du printemps.
Mais moi, en attendant j’ai trouvé les oeufs.
J’examinais la haie qui sépare mon jardin de celui de la voisine pour voir comment je pourrais dégager son rosier grimpant, quant j’ai vu, dissimulé sous les feuilles d’éléagnus un nid tout neuf avec une merlette dedans.
Comme je me déplaçais lentement, elle n’a pas bougé. Seuls sa tête et sa queue émergeaient du nid et elle fixait sur moi un oeil noir et brillant.
Je suis parti en me promettant de revenir quand maman aurait quitté le nid pour aller se restaurer.
J’y suis retourné cet aprés-midi et, par chance, maman était absente.
Le nid contenait quatre oeufs verdâtres et tachetés comme le sont ceux des merles et comme on peut le voir sur la photo.
C’était la première fois de ma vie que je voyais un nid de merle avec les oeufs dedans.
Sylvère s’est moqué de moi, mais lui a été élevé à la campagne et connait les oiseaux et leurs oeufs.
Je vais arréter d’embèter la merlette et la laisser couver tranquillement.
Je verrrais peut être les petits si le chat ne les mange pas.