Il faut bien le reconnaitre, quand on croise un parterre public en cette saison, on retombe toujours sur des bégonias.
Et classiques, exactement ceux de ma grand mère.
Rien à voir avec les nouveautés fanfreluchées que vous proposent pépinières et catalogues.
Personnellement, je n’aprécie pas tellement les bégonias. Outre que ce sont des plantes peu rustiques, je les trouve fragiles et leurs tiges, trop cassantes.
j’imagine que les jardiniers municipaux avaient révé de parterres plus exotiques produisant des effets plus nouveaux, mais que finalement, le goût du public et les budjets étant ce qu’ils sont,il ont fini par opter pour les valeurs sûres et se sont résignés aux bégonias.
Tiens ! celà me fait penser aux élections américaines, toutes proches. Les électeurs se déclarent en majorité pour Barak Obama quand les sondeurs les interrogent. Sans doute rèvent-ils de nouveauté.
Mais il est bien possible qu’au moment du vote, ils se décident, les choses étant ce qu’elles sont, à voter pour Mac Cain.
Un Bégonia.