Archive for avril, 2020

Roses premières

Certaines sont trop malines pour attendre le mois de Mai, quelques roses ont déjà fleuri.
La jaune se nomme « golden showers », bien que sa floraison ne soit pas aussi abondante qu’une douche.
Il faut dire qu’il pousse à mi-ombre.
Ceci dit il a bien repris de la vigueur depuis que j’ai fait couper le pin parasol qui lui faisait de l’ombre.

Plus florifère est le rosier cuivré « Pat Austen » une des productions, toujours magnifiques, de David Austen.
Ce que j’aime chez les rosiers Austen c’est qu’en plus de leur beauté il ont tous un délicieux parfum.

La troisiàme photo est celle d’un rosier rouge dont j’ai oublié le nom.
Il était si pressé de fleurir que le bord de ses pétales est racorni par le soleil.
Je trouve que cela fait un effet curieux.

Voilà… Je raconte des balivernes parce que je n’ai pas grand’chose à dire de mieux.
La vie sous confinement est monotone.
J’écoute les décisions du premier ministre pour le futur déconfinement : on pourra aller dans les transports en commun mais pas à la plage (?) .
Evidemment, le transports en commun c’est pour aller travailler et le plage c’est pour les fainéants !!

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Les Aulx

Cette fin du mois d’avril, le jardin est entre deux floraisons.
Les narcisses,tulipes et iris de hollande ont fini de fleurir alors que les premières roses commencent à déplier leurs pétales.
On dirait que le jardin reprend son souffle avant l’explosion du mois de Mai.
C’est le moment de la floraison des aulx.
Ceux que j’ai plantés au dernier automne sont des aulx décoratifs violets qui se montrent tout parés de gouttelettes de pluie.
C’est l’image de tête de cette note.

Mais il y en a d’autres qui commencent à se naturaliser dans le jardin.
Cette fleur blanche est-elle un ail ou une ornithogale ? j’avoue que j’hésite.
Mais il y a encore d’autres aulx comme cet ail rose portant un petit bouquet de fleurs roses sur une mince et élégante tige.
Il est arrivé je ne sais d’où et s’est installé dans le jardin.

Ses pompons se balancent au vent et ses tiges s’inclinent sous le poid de la pluie.
Je passe mon confinement à scruter les feuilles et les tiges.
Il y a aussi de petits aulx ou assimilés comme cette ciboulette, achetée pour agrémenter, les salades qui a fleuri dans un pot de terre émaillé.
Pas trop mal pour un condiment.

Et enfin une image qui n’a rien à voir avec l’ail, juste pour les visiteurs qui viennent chez moi depuis le blog d’André.

Choisie à cause de la coiffure du gars.

J’ai trouvé le dessin sur le net et je ne connais pas le nom du dessinateur.
C’est dommage cart il a beaucoup de talent.

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Fatigué

Plus d’un mois de confinement ; je commence a être fatigué.

Fatigué de recevoir tous les jours des informations floues, conditionnelles et contradictoires sur le coronavirus.
( A tel point que je finis par me dire que, si je l’attrape, ce sera la seule chose certaine que je saurais sur lui. )

Fatigué d’un gouvernement dont les instructions se contredisent et qui se prend les pieds dans sa propre communication.

Fatigué de recevoir des nouvelles de célébrités confinées dont la vie privée ne m’intéresse pas.

Fatigué de voir des politiciens s’adonner à des thèses complotistes pour tenter de faire oublier leurs insuffisances dans la gestion de la situation.

( quel que soit leur degré de vraisemblance les thèses complotistes comme celle du virus s’échappant d’un laboratoire largement utilisée par les auteurs de fiction d’avant la Pandémie, ont toutes le même point commun : elles violent le principe du rasoir d’Occam, a savoir que l’explication la plus simple est toujours la meilleure.
Sans parler d’un autre « rasoir » celui de Hanlon qui recommande de ne point attribuer à la Malignité ce qui peut être expliqué par la Bêtise.)

Fatigué d’entendre dire qu’il faut porter un masque sans qu’on puisse nous dire où s’en procurer.

Et fatigué de revoir à la télévision des films ou des documentaires que j’ai déjà vus au moins trois fois.

Bon, là, je vais me coucher, je suis fatigué !
Je vais m’endormir en rêvant aux iris de Hollande.

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… ou à la Trinité

Eh bien, si l’on ne m’a pas déconfiné à Pâques, ce sera pour plus tard…
Déconfinement à perte de vue, si l’on considère que j’ai plus de soixante ans, que j’ai une bronchite chronique, un peu de diabète et qu’en plus je fume.
Me voilà classé parmi les fragiles, proie faciles du coronavirus.
Ceci dit, je ne me fais pas vacciner contre la grippe et je n’attrape jamais la grippe.
Alors j’ai encore mes chances.
Mais passer l’été confiné ça va être dur, déjà que je me plaignais de manquer d’interactions sociales…
Il me reste le jardin, aujourd’hui, une pervenche un peu spéciale (vinca hirsuta) qui se repose sur l’inflorescence d’un ail de Naples.
Les deux se plaisent bien ensemble et sont tout aussi envahissants d’un que l’autre, un peu comme le coronavirus.

Et, tiens une comptine pour illustrer le titre.
Tous les enfants de mon âge la connaissaient.
Je ne sais pas si c’est encore le cas, on a un peu abandonné les comptines.

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La Méthode Scientifique.

Il y a,actuellement une polémique, dont les médias se font largement l’écho, sur le traitement de coronavirus par l’hydroxychloroquine couplée avec un antibiotique proposé par le professeur Raoult à Marseille.
Ses détracteurs lui objectent que ses résultats de sont pas concluants car obtenus par des méthodes non ou insuffisamment scientifiques.
Pour tester l’efficacité d’un médicament la Science exige que les essais soient fait sur deux groupes de patients (les plus nombreux possibles) dont l’un reçoit le médicament testé et l’autre un placebo.
Les patient doivent être « randomisés » (quel hideux angliscisme !) c’est à dire, à ce que j’ai compris, choisis au hasard.
Ce que les éminents Scientifiques ont l’air d’oublier c’est que, dans la situation actuelle, cette méthode revient à laisser crever les patients qui ont reçu le placebo.
Ces mandarins de la Science oublient que la Médecine n’est pas une Science mais un Art et que les patients dont la vie est en jeu ne sont pas des cobayes.
Evidemment les médecins se servent de toutes les découvertes scientifiques des biologistes mais leur rôle est de sauver leurs patients même s’il faut recourir à des méthodes empiriques non validées par les rigides protocoles scientifiques.

La Sience ne doit pas être inhumaine.

D’autre part, si j’étais dans le cas d’avoir un parent mort dans une étude scientifique pour avoir reçu un placebo, j’attaqurais les responsables de l’étude pour homicide et non assistance à personne en danger.

Sur cette note, deux photos de sparaxis qui ont survécu à un hivers où il n’a pas gelé.

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Retrouvailles

C’est une tulipe sauvage, botanique comme on dit.
Son nom est tulipa sylvestris ssp australis.
J’en ai ramassé des bulbes, oh, il y a bien des années, sur le bas-côté d’une route dans la montagne d’Alaric.
Je les ai plantées dans mon ancien jardin puis dans celui ci.
Elle se trouvait dans une platebande au pied de la haie où elle a fleuri deux ou trois ans de suite.
Puis elle a disparu.
Et voila que je la retrouve dans la vasque.
Comment est-elle arrivée là ? Je n’en ai aucune idée.
Le plus vraisemblable c’est qu’en creusant dans la platebande je suis tombé sur un petit bulbe et, ne sachant qu’en faire je l’ai planté dans la vasque et que j’ai tout oublié de cet incident minuscule.
En ces temps difficiles on ne peut se permettre de négliger les petits bonheurs qui se présentent et ces retrouvailles avec la sauvageonne ont fait ma joie.
C’était comme retrouver par hasard un vieil ami.
J’aimerais bien retrouver à l’improviste un ami perdu mais la vie m’a séparé de mes amis d’enfance et de jeunesse.
Je me souviens d’eux avec le visage qu’ils avaient alors ; comme moi, ils doivent avoir vieilli.
Mais la petite tulipe est toujours neuve en sa belle floraison.

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Les Mots Bleus

J’ai appris, il y a quelques jours, que le chanteur Christophe (74 ans) venait d’être admis en réanimation pour cause de Coronavirus.
Son état est grave mais stable.
Je lui souhaite de s’en sortir.
Je n’ai jamais été un grand fan de Christophe dont je trouvais jolies les mélodies et nunuches les paroles.
« Les mots bleus » est peut-être sa chanson la moins nunuche.
Mais si j’en parle ici c’est que j’ai un souvenir personnel de Christophe.
La Fnac de Toulouse où j’étais magasinier invitait en fin de journée des écrivains, des chanteurs à des réunions avec le public.
Or, pour éviter les émeutes quand l’invité était une star, on ne le faisait pas entrer par la porte du magasin mais, à l’arrière, par le quai de livraison, au milieu des poubelles.
Un soir, que je sortais les poubelles, je me suis trouvé nez à nez avec Christophe qui venait pour la promo de son nouvel album.
ET… il m’a serré la main.

In-cro-ya-ble ! Il a serré la main du type qui sortait les poubelles !

Je ne sait si c’était sollicitude ou distraction de sa part mais j’en suis resté comme deux ronds de flan.

Au fait, j’ai noté que sa poignée de main était particulièrement molle.
De la part d’un pianiste je me serais attendu à quelque chose de plus ferme.

Allez, tient bon Christophe, tu as un an de moins que moi !

Et des scilles campanulés ou des « jacinthes des bois » pour te porter chance.

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