Les rosiers dits « paysagers » sont une belle invention.
D’une floraison généreuse, d’une bonne résistance aux maladies, d’un entretient facile (une seule taille par an) et d’un petit volume, la Mairie de Toulouse les a trouvés idéaux pour fleurir les bord des nouvelles avenues autour du terminal du métro Borderouge.
A toutes ces qualités il faut en ajouter une qui m’intéresse tout particulièrement : ils se bouturent trés bien.
Ce qui m’a permis, quand je me suis installé ici d’aller « faire mon marché » muni d’un sécateur et de ramasser quelques tiges.
Celà n’abîme pas le rosier, je ne prend que des tiges ayant déjà fleuri. Evidemment, si tout le monde faisait comme moi, il ne resterait plus grand’chose du rosier mais heureusement les amateurs de boutures ne sont pas trés nombreux.
Cette année, les boutures reprises ont abondamment fleuri.
Certaines de ces roses sont simples comme des églantines, sans être envahissantes commes les églantiers dont mon petit jardin n’aurait pu supporter le développement.
D’autres ont un petit air romantique portées par un buisson touffu.Elles seraient parfaites pour illustrer une carte de voeux un peu kitsch comme on en voit sur les touniquets de bureaux de tabac.
D’autres enfin sont d’une facture plus moderne avec des pétales d’un beau rouge carminé.
Les boutures ne sont pas bien compliquées à faire, mais, c’est plus fort que moi, je m’émerveille quand j’en réussis une.
Que la Nature veuille bien me faire la grâce de se plier à ma volonté m’étonnera toujours.
Archive for juin, 2011
les rosiers paysagers
Hemerocalles
Voici le moment que les hémérocalles ont choisi pour fleurir, celui où il s’est enfin mis à pleuvoir.
Pas un orage dévastateur mais une bonne pluie régulière, du genre qui mouille bien en profondeur.
Juste ce qu’il fallait au jardin.Et pas qu’au jardin d’ailleurs, dans la plaine le blé commence à mûrir alors qu’il ne fait pas plus de cinquante centimètres de haut.
Quant aux prairies elles sont déjà fauchées et mises en balles.
Les deux hémérocalles présentées sont les premières de la saison, si l’on excepte la petite hémérocalle jaune qui fleurit en Avril.
La première s’appelle, si je me souviens bien « russian dreams » et a trouvé ici un terrain qu’elle semble apprécier; Dans l’ancien jardin elle avait presque disparu, ne fleurissait plus et poussait juste quelques feuilles maigrelettes .
Ici, elle forme deux belles touffes assosciées à des rosiers roses et des delphiniums bleus.
l’autre est un achat récent au jardin du morvant, une petite hémérocalle multiflore, sa tige de divise en une sorte de bouquet.
Je ne sais si c’est par instinct de collection, mais j’aime beaucouples variations que la nature fait sur un même thème.
Chez les insectes, comme les coléoptères par exemple, ces variations peuvent atteindre plusieurs milliers d’espèces.
La Nature est étrange, quand on la contemple, on voit un torrent de merveilles et quand le scientifiques nous expliquent ce qu’ils comprennent de son fonctionnement on a l’impression de se retrouver devant un gigantesque bricolage.
Le Pavot rouge
Bon an, mal an, ces pavots doubles me suivent depuis prés de trente ans.
Je ne crois pas qu’aucun ami m’ait duré aussi longtemps.
tantôt florissants, tantôt réduits à un seul pied, ils ont suivi mes déménagements dissimulés dans les containers de plantes que j’emmenais d’un jardin à l’autre.
Dans celui-ci, la terre ne leur convient pas, trop compacte.Contrairement aux coquelicots qui s’installent partout; il leur faut une terre légère bien filtrante et pas trop humide.
Cette année, je les ai semés dans les pots des azalées et dans le pot de la bougainvillée décédée l’hivrer d’un coup de gel.
Le résultat est encourageant et, comme il me reste quelques containers vides, je vais les y ressemer dans un mélange de terre, de compost et de terreau avec peut-être une demi poignée d’engrais.
Le titre de la note est aussi celui d’un célèbre ballet Stalinien.
Mes grand parents avaient fait un voyage en URSS d’où ils avaient ramené, outre diverses brochures de propagande, le livret de ce ballet où des paysants chinois se révoltaient contre leurs exploiteurs dirigés par un « boss » américain, avec l’aide de marins soviètiques.
et, bien sûr il y avait une histoire d’amour au milieu.
Le musique est du compositeur russe (d’origine belge) Rehinold Glière.
Par curiosité j’en ai cherché des extraits sur le Net et si la musique n’est pas du Prokofief, elle peux s’aligner sans honte à côté de celle de Tchaikovsky ou de Katchatchurian.
Je me souviens que mes grand parents avaéient ramenè aussi des boites de caviar.
Une fois goûté, tout le monde avait détesté celà, sauf moi. Ce qui fait que, pendant quelques temps mon goûter se composait de tartines de pain et de beurre tartinées de caviar avec un filet de citron.
Evidemment, j’appréciais l’aspect exotique de la chose mais je n’avais aucune idée qu’il s’agit là d’une nourriture de luxe.
Quand les boites furent terminées je n’ai plus jamais mangé de caviar de ma vie.
La Reine jaune
Les ancolies font partie de mes fleurs préférées, non parce que leur nom rime avec mélancolie, mais parce que c’est l’une des fleurs que j’ai pu admirer dans mes promenades en montagne, avant même d’avoir un jardin.
Malgré leur nom « d’ancolie des Alpes » on en voit beaucoup dans les Pyrénées.
C’est aussi la première fleur sauvage que j’ai réussi à acclimater dans un jardin en en ramenant un pied entouré de terre.
J’en ai encore dans ce jardin-ci qui m’ont toujours fidèlement suivi.
Mais j’en ai aussi acheté comme cette superbe « Reine jaune » que j’ai réussi à propager par semis.
C’est une variante horticole « d’aquilegia caerulea » qui vient d’Amérique du nord, reconnaissable à ses longs éperons.
L’avantage des ancolies c’est qu’elles font tant de graines qu’un seul pied suffit à la propager dans tout le jardin.
C’est un peu comme les calomnies, il suffit d’un seul Ferry pour qu’une vielle calomnie démontrée comme telle depuis 2005 reprenne une nouvelle vigueur, comme le montre le site d’Arrèt sur images.(http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11309)