Nous sommes rentrés en autocar d’Abou Simbel à Assouan.
280 Km de Sahara !
Aprés le repas, je vais fumer une cigarette sur le balcon.
Le soir tombe (une heure plus tôt qu’en France)
C’est encore le ramadan. Le Jeune est terminé mais les muezzins chantent encore la prière.
Chaque mosquée a, apparemment son thème propre, tous ces chants montent et descendent, s’étirent et se taisent pour reprendre aussitôt. Celà donne une sorte de tapisserie sonore dont les divers motifs tantôt se contrarient et tantôt s’harmonisent qui flotte sur la ville dans le crépuscule finissant.
L’effet produit est d’une surprenante beauté et, pour une fois, je regrette de n’avoir pas un magnétophone sur moi
Assouan est la Première cataracte, en fait une zone de rapides, d’énormes blocs de granit, sculptés par les anciennes crues, encombrent le lit du fleuve à cet endroit.
On y voit aussi des felouques qui font passer les gens d’une rive à l’autre.
Le lendemain, aprés avoir visité l’ile de Philae, elle aussi sauvée des eaux du lac Nasser, nous prenons le bateau pour aller jusqu’à Louxor
Le Nil, c’est la vie de l’Egypte, la seule source d’eau, vu qu’il ne pleut pratiquement pas.
Plus que l’or des tombeaux, c’est la richesse du pays
Le bateau longe lentement des rives portant une verdure luxuriante, des palmiers dattiers, des champs cultivés, surveillés de loin par les sommets pelés des collines désertiques…
C’est le moment le plus paisible du voyage.
Nous arrivons à Louxor à la tombée du jour.