En attendant les premières floraisons du printemps, je me suis acheté une renoncule rouge histoire d’avoir une tache de couleur dans le jardin.
A dire vrai les renoncules fleurissent un peu plus tard dans le mois mais celle-ci est en avance parce qu’elle a été cultivée en serre.
Il est prudent de se méfier des végétaux cultivés en serre, une fois plantés en pleine terre ils risquent d’être brûlés par le soleil.
C’est pourquoi ma renoncule a passé une semaine dehors à l’ombre.
Le résultat me parait encourageant.
J’ai d’autres travaux à faire au jardin comme planter une pivoine en arbre qui attend sagement dans son petit pot depuis l’été dernier.
Je dois bien reconnaitre que j’ai de plus en plus de difficultés ( de flemme) à exécuter les travaux du jardin.
Je vieillis.
Je ne suis d’ailleurs pas le seul cela se remarque à des détails.
Par exemple, les ONG diverses ( même l’Eglise Catholique) qui avaient l’habitude de réclamer au public des dons pour financer leurs diverses aides réclament maintenant des legs.
C’est un indice qui ne trompe pas.
En ce qui me concerne, je n’aurai pas grand chose à léguer.
Alors en attendant je surveille les boutons des narcisses qui ne vont pas tarder à claironner le début du Printemps.
Archive for Ce que vivent les roses
Bientôt le Printemps
Il y avait encore des roses…
Il y avait encore des rose dans le jardin.
La sécheresse avait agi comme une sorte d’hiver et quand la pluie est revenue les rosuiers se sont cru au printemps.
Juste une illusion de printemps.
J’aijuste eu le temps de faire quelques photos et l’aile un soir de gel a suffi à les griller toutes.
Je garde la nostalgie de ces roses éphémères.
Quant à moi j’ai réussi à attraper la Covid. Bien que j’aie reçu quatre injections de vaccin.
Ça s’est manifesté de façon bizarre, pas de problèmes respiratoires mais l’autre soir j’ai glissé du canapé et il m’a été impssible de me remettre debout.Je n’avais plus de forces.
Inquiet, Sylvère a appelé le SAMU qui m’a emmené aux urgences.
Là j’ai eu droite à toute une batterie de tests dont, bien sûr un test PCR qui a démasqué le coquin.
J’ai passé la nuit sur un brancard, flasque comme une méduse abandonnée sur un rocher par le jusant.
Le lendemain matin on m’a annoncé que je rentrais chez moi où je devais me confiner.
Une ambulance m’a ramenée à la maison.
Les ambulanciers étaient sympas et j’avais repris quelques forces.
Depuis ça s’améliore de jour en jour et c’est tant mieux car il ne nous reste que peu de temps pour préparer la Noël car les enfants viennent passer la soirée du 24 à la maison.
Le lendemain à midi ils vont déjeuner chez leur mère. C’est l’un des avantages d’avoir des parents divorcés, les fêtes de Noël et d’anniversaires sont multipliées par deux.
Je me réjouis de les revoir.
Rituel de Novembre
Je sais, j’aurais dû écrire cette note bien plus tôt mais plus le temps passe, moins il me semble que j’ai de choses à dire.
Mais bref, reprenons au début.
/comme tous les ans (ou presque) je suis allé à Tarbes déposer un pot de chrysanthèmes sur la tombe familiale où résident déjà mes deux grand-parents paternels (il était très important pour mon grand- père d’avoir un caveau sans doute pour ne pas fréquenter les plus anciens membres de sa famille surtout ceux de sa sœur)
Mon frère et ma mère( qui comptait reposer à côté de son frère à Bagnères de Bigorre mais qui s’est fait piquer sa place par sa belle-sœur et qui a donc atterri dans cette tombe-là
Du coup le caveau est plein et, comme dit Brassens : « D’ici que quelqu’un en sorte…, il va falloir que je me fasse tout petit pour y entrer.
Car, cette fois-ci, alors que j’accomplissais ce rite pour moi vide de sens (mais que quelque chose d’inconnu en moi m’oblige à pratiquer quand même), je me suis avisé que c’était là que j’allais finir sous la forme d’une urne de cendres.
Ça prend peu de place.
Un peu comme ma vie dont je me suis soudainement aperçu qu’elle aussi prenait peu de place.
Bon une fois mes dévotions terminées (arroser le pot de chrysanthèmes) je suis allé prendre un café chez ma belle-sœur, seule personne qui reste de ma vie à Tarbes.
Elle était mal fichue et fatiguée mais elle avait tout de même prévue une croustade avec le café;
Elle s’attendait à voir Sylvère à qui j’avais demandé de m’accompagner mais qui avait refusé.
(C’était le cœur lourd que j’avais pris la route)
Ma belle-sœur vit dans une magnifique maison ancienne de style pyrénéen mais elle s’en est dégoûtée et préfèrerait un appartement en ville.
On a parlé de choses et d’autres et je suis parti avant la tombée de la nuits pour n’arriver pas trop tard à Toulouse.
Contrairement à la plupart de mes journées celle-là fut bien remplie.
« Big fish » (et des larmes)
Hiers soir j’ai regardé le film de Tim Burton ; « Big Fish » à la télévision.
A mon sens c’est l’un de ses chef-d’œuvre.
Difficile de raconter le film, mais le fil conducteur est l’histoire d’un fils qui veut savoir qui est vraiment son père qui raconte sa vie sous forme de contes fantastiques.
A la fin du film, le père est mourant et son fil lui raconte sa mort sous la même forme que le père racontait sa vie.
A ce moment je me suis mis à pleurer, laissant de grosses larmes couler sur mes joues.
Je ne pleure pas facilement mais ça m’arrive parfois et dans ce cas je sais pourquoi : Ce sont les larmes que je n’ai pas versées au moment de la mort de mon père.
Pour illustrer cette note des verveines une des rares plantes de jardin a avoir bien résisté à la sécheresse de cet été qui se prolonge en ce début d’automne.
Bagatelles
‘autre soir nous avons été au restaurant fêter l’anniversaire de mon fils ainé.
c’est toujours ,pour moi, une heureuse occasion de voir mes gerçons et dev prendre de leurs nouvelles, de leur travail et dev leur vie en général.
Pour l’instant, ça va bien quoique mon fils ainé s’ennuie à son travail qui est à peu prés le même que celui qu’il faisait dans l’entreprise dont il a démissionné.
Il a raté sa reconversion en boucher.
J’aimerais pouvoir en parler avec lui seul à seul mais les occasions sont rares voire inexistantes.
Après la soirée qui fut un heureux moment pour moi, Sylvère m’a avoué qu’il ne se sentait pas intégré dans la famille et ce n’est pas surprenant, mes enfants et lui vivent dans des univers complètements différents qui ont peu de chances de se rencontrer.
Sylvère n’aime pas les femmes mais, bizarrement, il aimerait avoir une amie fille, histoire de pouvoir parler parfums, crèmes hydratantes et toute cette sorte de chose.
Il a eu, il y a longtemps, une amie de ce genre mais, quand il a quitté son précédent ami, tous ses amis de l’époque se sont détournés de lui ce qui fait que, maintenant, il n’a que moi à qui parler.
Je fais tous les efforts possible pour m’intéresser à ce qui l’intéresse mais lui n’en fait aucun pour s’intéresser à ce qui m’intéresse à moi.
Il y a quelques temps mon ex-femme m’a proposé d’aller prendre un café et m’a apporté le livre de François Sureau « L’or du temps ».
J’ai bien apprécié le livre et nous nous sommes encore rencontrés.
Je lui ai prêté le livre de Mohamed M’bougar Sarr « La plus secrète mémoire des hommes » qu’elle a aussi beaucoup apprécié.
Ces après-midi avec quelqu’un qui peut parler littérature m’ont fait un bien fou.
Sylvère, lui s’est mis en tête de m’offrir des livres et, généralement il se plante.
Bon, je reprends cette note » après quelques jours.
J’en étais aux livres offerts par Sylvère.
Le dernier était « Puissance et Décadence » de Michel Onfray.
J’ai sincèrement essayé de le lire mais, au bout de quatre pages, j’étais tellement écœuré que j’ai laissé tomber.
Heureusement, j’avais la possibilité de le changer et, en arrivant au bureau de tabac d’où provenait le livre je tombe pile sur le livre de Frédéric Lenoir ; « Carl Jung un voyage vers soi » que m’avait conseillé mon psy.
J’ai procédé à l’échange avec autant de plaisir que, le livre n’étant pas édité en livre de poche, je ne l’aurais pas acheté moi-même.
Je connaissais un peu les œuvres de Jung, ma culture psychologique étant surtout freudienne comme la plupart des français, et j’ai trouvé le livre très intéressant.
<<<<Au point que j’ai décidé de le relire.
Bon, cette note est assez longue comme ça.
Un dernier mot sur les photos illustrant cette note : c’est une agapanthe blanche que j’ai achetée parce que Sylvère les aime.
Je pense que je vais la planter dans le jardin.
La dernière photo représente lac même fleur d’agapanthe après la sécheresse de l’été.
Tout passe mais le pied a tenu bon.
Le Balisier
Ceci est un balisier ou canna.
Pas une variété très spectaculaire mais ce plant est cher à mon cœur car j’ai réussi à le faire pousser;
Le faire pousser à partir d’une graine.
Ça a l’air simple comme ça mais ça ne l’est pas tant que ça.
Il ne suffit pas de mettre simplement la graine en terre.
Les graines de balisier ( j’avais récupéré celle là dans un parterre de la ville) sont recouvertes d’une coque extrêmement dure qu’il faut « scarifier’ pour qu’elle germe.
Ça veut dire se munir d’une lime (pour métal de préférence) et limer la coque jusqu’à ce qu’apparaisse la chair blanche de la graine.
Et je peux dire que ça prends du temps (ma lime était peut-être trop usée).
J’ai frotté pendant presque une après-midi entière avant d’arriver à mes fins.
J’ai mis la graine ainsi traitée dans un petit pot, un peu sceptique quant au résultat et je l’ai oubliée. Et, un jour j’ai vu apparaitre une petite pousse verte dans le pot.
Je n’en revenais pas d’avoir obtenu un résultat !
J’ai soignée la pousse autant que j’ai pu puis, quand je l’ai jugée assez grand, je l’ai mise dans l’un des pots où je met les dahlias.
Les dahlias n’ont pas encore fleuri mais le balisier lui a lancé ces langues rouges comme un son de trompette.
Je sais, c’est une histoire sans intérêt mais je ne peut m’empêcher de ressentir un sentiment de fierté chaque fois que j’aperçois les langues rouges du balisier.
Les occasions de se sentir fier se font rares à mon âge.
« Il ne faut pas humilier la Russie »
Voilà, c’est la canicule de juin, celle qui arrive depuis deux ans en avance sur la constellation du grand chien.
comme illustration de cette note j’ai pris deux photos de la clématite Niobé.
Je l’ai plantée dans un endroit peu propice, trop ombragé, mais pourtant elle pousse bravement et fleurit de plus en plus chaque année.
Cela fait quelques jours que je ne me suis pas approché de l’ordi, je n’avais rien de positif à dire mais aujourd’hui je voudrais parler d’une phrase de notre président qui a fait scandale en Ukraine et dans l’Europe entière : « il ne faut pas humilier la Russie ».
En tant que Français cette phrase me renvoie à un épisode précis de notre propre histoire, épisode auquel les autres pays n’ont certainement pas pensé.
Je crois que le président avait en tête le traité de Versailles qui a été signé à la fin de la guerre 14-18.
il est admis maintenant que ce traité « humiliait » l’Allemagne et portait en lui le germe de la seconde guerre mondiale.
Je suppose que le président voulait dire qu’une fois l’Ukraine victorieuse de la Russie, il ne faudrait pas imposer à cette dernière un traité qui porte en lui le germe d’une prochaine guerre.
Cela me parait difficile vu ce qu’est actuellement la Russie mais on peut toujours espérer.
Evidemment il est difficile qu’un européen, autre qu’un français, aie ces références en tête et surtout pas un Ukrainien, d’où le fait que cette affirmation ait été mal prise.
Je pense qu’il s’agit d’un malentendu qui devrait se dissiper bien que cette affirmation du président ait été maladroite.
Ancolies de mai / Mélancolie
Les ancolies sont parmi mes fleurs préférées. Aussi je n’hésite pas à montrer celles qui fleurissent en ce moment le Jardin.
La vague de chaleur venue du Sahara qui assommait hommes et bêtes a enfin cessé.
Je ne me souviens pas d’avoir subi une canicule aussi longue, quinze jours à plus de trente degrés sans une goutte de pluie au mois de mai qui est, en général très pluvieux.
Même les oiseaux avaient trop chaud ; tous ceux que je voyais, pies ou merles, avaient le bec ouvert pour évacuer la chaleur.
Cela promet une belle sécheresse pour cet été.
Mais bon, tout le monde respire mieux maintenant.
Sylvère est rentré à la maison, fatigué et amaigri. il n’en a pas encore finiavec la clinique car il doit encore subir une intervention en juillet.
Ses diverses opérations lui ont laissé d’énormes cicatrices qui remontent de son pubis à son nombril. Pour comater sa fistule entre sa vessie et son intestin, les toubibs n’ont pas fait dans la dentelle.
Fini les opérations délicates avec l’aide d’un robot ultramoderne (900 euros de supplément), là il lui ont carrément ouvert le ventre au bistouri.
Cette agression contre son corps et les déformations qu’elle implique font énormément souffrir Sylvère qui se voit « défiguré » et qui en reste amer et agressif.
Il en veut à l’univers entier et comme il n’a toujours pas l’univers sous la main c’est contre moi qu’il se retourne.
J’essaye de faire de mon mieux mais je ne sais pas trop quoi faire.
J’ai suivi ce qu’elle a montré du procès du soldat russe condamné à la prison à vie pour crime de guerre.
Le crime est indéniable et, d’ailleurs, avoué par l’intéressé mais quant je vois ce gamin si jeune dans le box des accusés je ne peux m’empêcher d’éprouver de la pitié pour lui aussi.
Il vient de Sibérie (La Russie, dirigée par des russes d’Europe, va chercher sa chair à canon dans ses lointains territoires asiatiques) et a dit s’être engagé pour aider sa mère.
Pauvre gars… il aura tout le reste de sa vie pour arriver à réaliser ce qu’il a fait.
Et les nouvelles des USA ne sont pas meilleures : encore une tuerie de masse dans une école primaire !
L’interprétation dévoyée de deuxième amendement ( les américains ont le droit de posséder une arme afin de pouvoir constituer une milice pour défendre leur état , un peu comme l’armée suisse, mais pas de se déplacer avec une arme pour massacre des écoliers) continue à faire des ravages.
Quand j’étais à l’armée mon maréchal des logis m’a appris qu’il n’y avait pas d’arme dangereuse, rien que des homme dangereux.
Il n’empêche… un homme dangereux avec une arme c’est beaucoup plus dangereux que sans.
Il semble que ces massacres font désormais partie de l' »américan vay of life » et qu’on ne peut rien y changer.
Voilà, à coté de ce genre d’informations tout le reste parait futile.
Devant la noirceur de la situation je me sens dans une solitude impuissante, triste et amère.
J’offre ces ancolies que j’aime tant à toutes les victimes de ces temps invivables.
Ça ne changera pas grand chose mais c’est une goutte d’eau dans cet océan de larmes.
Clinique. Troisième saison
Eh bien me voici de retourà la clinique.
En tant que visiteur, je veux dire.
Petite nouveauté depuis la dernière fois, le parking est devenu payant.
Ces cliniques appartenant à des chaines raclent vraiment l’argent avec les ongles !
Une petit avantage quand même, alors qu’avant le péage trouver une place libre sur le parking était un exploit, on trouve maintenant de nombreuses places libres.
Est-ce que les gens ont renoncé à se faire soigner ou est-ce les familles qui ne viennent plus voir leurs membres malades faute de pouvoir payer le parking ?
Bon, une fois garé je me dirige vers le service de réanimation où se trouve Sylvère.
A son arrivée aux urgences les médecins se sont aperçu que ses calculs rénaux avaient provoqué une infection qui avait dégénéré en septicémie.
Du coup, ils le gardent sous surveillance en réanimation et le bourrent d’antibiotiques.
Je pénètre dans un vestiaire où je dois m’habiller. Je range mon sac et mon blouson dans un box et je revêt une blouse en non-tissé, une paire de gants en plastique (trop petits) et une charlotte sur la tête.
De toutes les coiffures inventées par l’humanité au cours de sa longue histoire la charlotte est incontestablement la plus laide.
Je sonne à l’interphone et je rejoins, le box où git Sylvère relié à une bonne dizaine de tuyaux.
Bonne nouvelle, l’infirmière m’annonce qu’i se rétablit progressivement.
Mais Sylvère n’aime pas les tuyaux.
L’idée que sa vie est dépendante d’une machine lui a provoqué une crise d’angoisse.
J’ai beau lui dire que ce n’est que provisoire, cela n’a pas l’air de le calmer.
Je reste une heure ou deux auprès de lui. Son moral n’est pas terrible mais il s’améliore.
Et puis je rentre à la maison.
Avant d’être hospitalisé Sylvère avait acheté des poireaux pour faire des poireaux au jambon ; Alors, pour éviter qu’ils se perdent il m’indique comment les préparer.
hiers soir je les ai préparés comme il m’a indiqué et, ma foi, c’était bien bon.
Ah, pour ceux que cela intéresse la première photo est des fleurs de nemesias puis une fleur de corète du Japon simple, une fronde de fougère et des fleurs d’arum tous fleuris en ce moment.
Inquiétudes
Le printemps est bien parti. Les muscaris bleus et les derniers narcisses ont fleuri.
A également fleuri la fritillaire impériale jaune que j’avais plantée à l’automne dernier.
En réalité j’avais aussi planté une fritillaire de Perse et une autre couronne impériale rouge.
Mais ces dernières n’ont pas fleuri et ont fait une double pousse à la place.
Je pense que je suis bon pour en replanter deux autres cette année ; les fritillaires sont difficiles à acclimater.
Le printemps devrait être une période d’espoir en l’avenir devant le renouveau de la Nature mais ce n’est pas le cas cette année.
Les actualités venues du monde extérieur sont épouvantables au point qu’on n’ose plus regarder les journaux.
La guerre sale des russes occupe presque toute la place.
Si j’avais quelqu’un à qui m’adresser je prierais pour la victoire des ukrainiens, mais, dans ce cas de figure, des armes seront plus efficaces que des prières.
Pour aggraver encore mon inquiétude Sylvère est malade.
il souffre de calculs rénaux, une maladie qu’on appelait autrefois la gravelle.
Ce n’est pas la première fois qu’il en souffre, c’est même au moment du traitement de son premier accès qu’on a découvert son cancer.
Il a fortement souffert pendant une journée mais la douleur s’est un peu atténuée et il rechigne à aller à la clinique dont il a un souvenir très désagréable.
Ajouter à cela qu’il est très fatigué et qu’il mange très peu, ce qui fait qu’il recommence à maigrir.
Je ne sais pas trop quoi faire pour le convaincre. Il semble devenu phobique des médecins et les raisonnements rationnels n’ont aucune prise sur lui.
Cela me fait penser à la récente crise du COVID où l’on a vu que la Raison était impuissante devant des croyances délirantes.
Et pour couronner le tout, mon chat Mao, le petit prince du jardin, était aussi malade et refusait de s’alimenter.
La dernière fois que je l’ai vu il était si maigre et faible que je crois qu’il s’en est allé mourir dans un coin, cela fait plusieurs jours que je ne l’ai pas revu.
Je crois que je vais ranger la boite de friandises que j’avais achetée pour lui.