Archive for avril, 2021

Deuxième dose

Samedi dernier j’ai reçu ma seconde dose de vaccin Pfizer.
Me voici tranquille pour un moment ; Je sais que si j’attrape le virus je ne ferai pas de forme grave et je serai moins contaminant.
Et si l’on m’a injecté une nano-puce 5G pour me contrôler, je ne l’ai absolument pas sentie passer.
Contrairement à la première fois il y avait du monde dans le centre de vaccination, j’ai même du faire la queue dehors dans un petit courant d’air sournois.
Les vaccinodromes « fonctionnant » à l’Astrazeneca ont eu moins de succès ; Ce vaccin semble dans de rares cas susciter une réaction immunitaire à l »adènovirus utilisé qui provoque des thromboses et les gens n’en veulent pas.
On a beau expliquer à longueur d’informations télévisées le rapport bénéfices-risques et « faire de la pédagogie » (bon sang, ce que je peux détester l’usage de ce mot quand il s’adresse à des adultes !!) en expliquant que les risques que l’on prend à se faire vacciner sont bien moindres que ceux que l’on prend à ne pas se faire vacciner, la raison est impuissante dans cette situation.
Les gens se disent : « Oui, c’est rare, mais si ça tombe sur moi ? ».
Après tout les gens jouent bien au Loto alors que leurs chances de gagner sont bien moindres que celles de faire une thrombose avec le vaccin Astrazeneca.

Du coup, Dimanche je suis retourné marcher sur la colline et voir où en était la floraison des orchidées.
J’ai déjà montré l’Orchis bouffon ici. Leur couleur varie du rose violacé au pourpre foncé mais il est beaucoup plus rare d’en trouver des blanches, ce que j’ai eu le plaisir de faire dans une prairie naturelle sans engrais ni pesticides.

Aussi surprenant, j’ai trouvé une belle ophrys araignée (ophrys sphegodes). C’est un genre d’orchidée qui aime généralement les terrains calcaires ce qui n’est pas le cas de la colline. Il est vrai que je n’en ai vu qu’une.

Et enfin j’ai pu observer la floraison des premières orchis pourpres (orchis purpurea).
Cette fois-ci je n’ai pas emmené le chien. Quand je lui ai montré la laisse, il est allé se réfugier dans un coin du canapé.
J’en ai déduit que la promenade ne le tentait pas.

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Sur la colline

Mon toubib m’a dit qu’il fallait que je marche, alors je marche.
Mais je n’aime pas trop marcher en ville.
Celle où j’habite est une banlieue pavillonnaire sans aucun charme et je m’ennuie en marchant.
Dès que le temps le permet je vais marcher sur les collines qui dominent la ville, le paysage y est un peu plus avenant et je peux y admirer la floraison des premières orchidées.
La première à fleurir est l’orchis bouffon ( orchis morio ), son petit épi violet se dresse dans les prairies encore rases.

C’est toujours un bonheur de la découvrir en fleurs et ça aide à fournir l’effort de la marche, encore un printemps gagné sur l’Inévitable.
Je dois bien avouer que photographier les orchidées me sert aussi de prétexte à faire une pause.
Quand le chien estime que je reste trop longtemps vautré par terre il me met ses deux pattes avant sur le bras.
Alors j’arrête la photo et je me relève.
Je lève le regard vers le ciel pour observer deux milans noirs revenus d’Afrique tournoyer lentement au dessus de la colline à la recherche d’un campagnol ou même d’un lapin et je reprends le cours de ma prescription médicale.

Quand on pénètre dans l’un des petits bois qui bordent les prairies, les fleurs changent. c’est le domaine des pulmonaires bleues dont les fleurs virent au rose en fanant.
On marche en silence, on pourrait déranger un sanglier.
Le chihuahua, prudent, reste à un mètre derrière me jambe gauche et n’en bouge pas.
Allons, une dernière fleur : la petite arabette rose qui fleurit sur la lisière , nous reprenons le chemin du retour.

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