Samedi dernier j’ai reçu ma seconde dose de vaccin Pfizer.
Me voici tranquille pour un moment ; Je sais que si j’attrape le virus je ne ferai pas de forme grave et je serai moins contaminant.
Et si l’on m’a injecté une nano-puce 5G pour me contrôler, je ne l’ai absolument pas sentie passer.
Contrairement à la première fois il y avait du monde dans le centre de vaccination, j’ai même du faire la queue dehors dans un petit courant d’air sournois.
Les vaccinodromes « fonctionnant » à l’Astrazeneca ont eu moins de succès ; Ce vaccin semble dans de rares cas susciter une réaction immunitaire à l »adènovirus utilisé qui provoque des thromboses et les gens n’en veulent pas.
On a beau expliquer à longueur d’informations télévisées le rapport bénéfices-risques et « faire de la pédagogie » (bon sang, ce que je peux détester l’usage de ce mot quand il s’adresse à des adultes !!) en expliquant que les risques que l’on prend à se faire vacciner sont bien moindres que ceux que l’on prend à ne pas se faire vacciner, la raison est impuissante dans cette situation.
Les gens se disent : « Oui, c’est rare, mais si ça tombe sur moi ? ».
Après tout les gens jouent bien au Loto alors que leurs chances de gagner sont bien moindres que celles de faire une thrombose avec le vaccin Astrazeneca.
Du coup, Dimanche je suis retourné marcher sur la colline et voir où en était la floraison des orchidées.
J’ai déjà montré l’Orchis bouffon ici. Leur couleur varie du rose violacé au pourpre foncé mais il est beaucoup plus rare d’en trouver des blanches, ce que j’ai eu le plaisir de faire dans une prairie naturelle sans engrais ni pesticides.
Aussi surprenant, j’ai trouvé une belle ophrys araignée (ophrys sphegodes). C’est un genre d’orchidée qui aime généralement les terrains calcaires ce qui n’est pas le cas de la colline. Il est vrai que je n’en ai vu qu’une.
Et enfin j’ai pu observer la floraison des premières orchis pourpres (orchis purpurea).
Cette fois-ci je n’ai pas emmené le chien. Quand je lui ai montré la laisse, il est allé se réfugier dans un coin du canapé.
J’en ai déduit que la promenade ne le tentait pas.