J’ai installé un arceau pour faire grimper un rosier dans la partie du jardin qui se trouve derrière la maison.
Comme il était trop tard dans la saison pour planter la rosier, j’y ai semé des volubilis qui l’ont escaladé jusqu’au sommet et pour commencer à m’essayer à la culture potagère, j’ai mis un pied de tomates coeur de boeuf au pied d’un des montants et un pied de courgette à l’autre.
Les tomates mûrissent lentement mais les courgettes ont commencé à bien produire ; Sylvère a déjà cuisiné les premières.
Les courgettes ont de belles fleurs orange (on peut d’ailleurs les cuisiner aussi, farcies avec un mélange de viande et de mie de pain trempée dans du lait ) un peu trop cachées par les feuilles qui sont superbes, larges et rappelant un peu celles de la grande berce.
Elles ne dépareraient pas un jardin d’ornement.
Et justement j’ai appris que les courgettes et les volubilis sont les amies des rosiers.
Elles attirent les coccinelles qui viennent y pondre leurs oeufs.
Les larves en sortent et vont ensuite sur les rosiers dévorer les pucerons.
Du coup je me demande si, l’année prochaine, en plus des volubilis qui accompagnent les rosiers grimpants, je ne vais pas planter une cougette à côté des rosiers buissons.
Archive for juillet, 2009
Courgettes et volubilis
Réponse au commentaire du Goût des Autres
Le goût, j’avais répondu à ton commentaire par un autre assez long, et quand j’ai appuyé sur le bouton « valider »…
Zappp ! 20six a avalé le commentaire !
Comme il était prés d’une heure du matin, je suis allé me coucher écoeuré en grommelant qu’il ne faudrait plus me parler de l’efficacité allemande.
Je vais donc essayer de reconstituer ma réponse, sous forme de note cette fois-ci.
Je te disais que j’étais désolé que ma dernière phrase t’ait chiffonné, mais que je persistais dans mon opinion.
Mais je n’avais pas donné le fond de ma pensée.
L’antisémitisme de banlieue est une forme dégradée où surnagent quelques débris du vieil antisémitisme « canal historique ».
les associations juives, luttent contre celà en pratiquant ce que j’appellerait un « activisme éthique ».
Quelqu’un de moins rompu que moi à la Langue de Bois pourrait dire qu’elles nous font la morale.
Mes inquiétudes quant aux résultats de ces actions se fondent sur une analogie (méthode un peu hasardeuse, je sais) avec un autre activisme, celui d’SOS racisme.
Aprés plusieurs décennies d’activisme quels sont les résultats ?
Les jeunes noirs et magrébins meurent toujours dans les commissariats et une forte minorité de la population se déclare ouvertement raciste.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je crains fort que l’activisme des organisations juives n’amènent le retour d’un antisémitisme décomplexé qui pourrait, lui, franchir les limites de la banlieue.
Je suis, en gros, d’accord avec le reste de ton commentaire, sauf quand tu dis que les organisations juives feraint mieux d’employer leur argent à réaliser un documentaire montrant qu’il y a davantage de juifs pauvres que de riches.
Hélàs…
S’il suffisait de démontrer aux gens que leurs préjugés sont stupides pour les faire changer d’avis, celà se saurait.
L’Antisémitisme est un Discours (c’est à dire une représentation et c’est pourquoi je m’y intéresse) et les discours Anti-quelque chose ( comme l’Antiaméricanisme, par exemple) sont des machines à fabriquer du consensus social ou communeautaire ( les sectes connaissent bien le truc ) et à renforcer le sentiment d’appartenance au groupe.
Et comme ils fonctionnent aux sentiments, par nature irrationnels, peu importe qu’ils soient totalement décollés de la Réalité, ils continuent à perdurer tant qu’ils sont socialement efficients.
Ceci dit, le pire n’est jamais certain.
Pour adoucir ce que cette note pourrait avois d’amer, je met la photo de l’étal d’un fabriquant artisanal de sirops ( thym, hibiscus ) prise dans un vide grenier.
Fofana antisémite
Peine maximum avec peine de sûreté.
Le crime de Youssouf Fofana méritait bien ça.
Le jugement,ais-je lu dans les médias tient compte de la circonstance aggravante de l’Antisémitisme.
J’avoue que le truc me turlupine.
Ce que je sais de l’antisémitisme de Fofana, c’est ce qu’il aurait dit à la jeune fille servant d »appât », à savoir :
que les juifs seraient riches et qu’ils se soutenaient entre eux, c’est à dire que si la famille ne pouvait payer la rançon, les autres juifs se cotiseraient pour la payer (au contraire sans doute des non-juifs qui apprenant que l’un des leurs est menacé de mort contre rançon, ne débourseraient pas un centime et le laisseraient crever dans même hausser un sourcil.).
Certes, ce sont là des préjugés et j’espère pour lui qu’il aura compris, par la suite à quel point ils étaient erronès, mais comme antisémitisme, quand on compare avec la propagande nazie ou même les antisémites français fin de siècle, ça me parait quand même un peu court.
Certes un journaliste présent à l’audience dit que Fofana perdait son temps en « diatribes antisémites », mais comme il n’en cite rien, ca ne m’aide pas beaucoup à comprendre.
J’ai du mal à imaginer Fofana en lecteur assidu du « Protocole des Sages de Sion ».
J’ai aussi du mal à penser qu’il considérait les juifs comme des méchants puisque dans son esprit, c’était LUI le méchant (barbare).
Alors qu’y-at-il derrière ces histoires de juifs ?
Peut être un autre préjugé, tout aussi erroné que les autres, mais largement suscité,celui là, par les « anti-antisémites » qui en appellent à l’Holocauste dès qu’un juif se fait agresser pour quelques motifs que ce soit,
que les juifs sont toujours des victimes.
Et j’ai bien l’impression que, peut-être sans oser se l’avouer à lui-même, c’est celà que Fofana Cherchait : une victime, qu’il a trouvée dans le malheureux Ilan Halimi.
Les « barbares » l’ont entièrement dénudé, ce que les ravisseurs ordinaire font rarement et ils l’ont torturé, ce que les professionnels font rarement aussi.
Je pense que Fofana (sinon ses complices) se foutait de la rançon et que son crime est un crime sexuel.
Mais à quoi bon aller chercher tout ça, Fofana ne se proclame -t-il pas lui-même antisémite ?
Il y a une chose que je crois c’est que « le Peuple des cités »a bien intégré le thème de la propagande pro-Israèlienne que l’Anti-Sionisme (entendez : l’hostilité à l’Etat d’Israèl ) c’est l’Anti-sémitisme.
Du coup, par là-bas, si l’on vous traite d’antisémite, c’est que vous menez le bon combat et que vous êtes dans le bon camp.
Je crois que c’est essentiellement celà l’antisémitisme proclamé de Fofana : de la Réthorique pour se faire bien voir de ses « frères » et avancer une image plus « présentable » que celle d’un sadique qui s’est laissé saouler par l’odeur du sang.
PS
A propos d’antisémitisme, je viens de voir à la télévision, des images de la manifestation organisée par les associations juives à la mémoir d’Ilan Halimi et pour réclamer un segond procès.
J’ai eu un choc : La tête d’un des participants était exactement celle du « Juif » dans les caricatures de la propagande nazie.
Je sais bien que les gens ne sont pas responsables de la tête qu’ils ont et qu’ils n’ont pas à se cacher pour ça, mais, dans le contexte, celà faisait un drôle d’effet.
Je ne suis d’ailleurs pas le seul à l’avoir remarqué :
Le caméraman a fait un gros plan.
Un tour rapide au pays des cigales
Evidemment, elles sont plus faciles à entendre qu’à voir, les cigales.
J’ai photographié celle ci sur une aire d’autoroute entre Toulouse et Montpellier où ces insectes menaient grand tapage.
Sylvère était ravi, le chant des cigales lui rappelait son enfance quand sa famille quittait la pluie et le ciel gis des Ardennes pour venir en vacances dans le Sud.
Sa petite madeleine à lui, en quelque sorte.
Il y a quelques mois,la petite chienne Lhassa apso (une espèce de Shitzu) de Sylvère avait eu des chiots avec un inconnu de passage
L’ancienne maison n’avait pas de portail et Ulka se baladait comme elle voulait dans le lotissement et, bien que le père soit inconnu, nous soupçonnions fortement le Yorkshire du voisin qui la poursuivait de ses assiduités.
Bref, elle avait eu une portée de trois chiots.
Nous en avions donné deux et gardé le troisième, le plus petit, une petite chienne, vraiement adorable.
La porte du fond du jardin ferme mal et, si peu que le pène soit mal enclenché, Ulka arrivait, en tirant avec la patte, à ouvrir la porte pour aller faire une petite promenade, suivie du chiot.
Les chiens se sont donc échappés une première fois..
Nous avons vite récupéré Ulka mais pas le chiot qui s’est retrouvé à la SPA.
La voisine qui connait bien le vétérinaire, qui est au courant de tout, nous a avertis et nous sommes allés chercher le chiot qui s’est, du coup retrouvé vacciné et muni d’une puce.
Seconde évasion il y a deux mois, nous retrouvons vite Ulka, mais toujours pas la petite.
Et, cette fois-ci, elle semblait bien perdue pour de bon.
Nous nous sommes dit qu’elle avait certainement été prise par quelqu’un pour la revendre.
Sylvère a déposé plainte à la gendarmerie qui lui a expliqué que si le chien passait chez un vétérinaire, ce dernier lirait la puce et que nous avions de bonnes chances de la retrouver.
Et effectivement, il y a quelques jours nous avons reçu un coup de fil de la SPA de… Montpellier, un vetérinaire avait retrouvé le chien.
Nous sommes donc partis la chercher : trois cent kilomètres.
Comme c’est souvent le cas, les locaux de la SPA à Montpellier sont trés à l’écart de la ville, au bout d’un long chemin bordé de Chènes verts et d’herbes sèches.
Sylvère a demandé qu’on lui apporte le chienne, il ne supportait pas l’idée de passer devant les cages, la vue de ces animaux abandonnés lui faisant trop mal.
Nous sommes rentrés sans nous presser, la petite chienne dormant enroulée sur elle-même sur la banquette arrière.
Depuis,elle nous « colle » littéralement.
Et j’ai mis un verrou à la porte du jardin, finies les balades sans laisse.
Les noms de la Rose
C’est un rosier grimpant que j’ai acheté à l’automne dernier. Il ne grimpe pas encore, mais il a bien voulu fleurir.
Son nom est : « Sorbet fruité »
Comment choisit-on le nom d’une rose ?
Autrfois elles se nommaient : Königin von danemark, Lady Hillington, comte de Chambord, cardinal de Richelieu, Zéphirine Drouhin ou Gislaine de Fréligonde.
De la noblesse, des grand noms,(encore que Gislaine de Fréligonde fasse plutôt penser à une cocotte, q’elle veuille bien me pardonnner !).
Aujourd’hui, les roses sont si nombreuses que les rosiéristes ont quelques difficultés à trouver des noms, tous les acteurs et actrices y sont passés et on en arrive à des noms comme « Madame Figaro » ou même « Femme actuelle ».
Ca rame un peu.
D’autant que les roses changent de nom en changeant d’aire culturelle ; Ainsi « Madame Meilland » devient « peace dans les pays Anglo-Américains et « Charles de Gaule » devient « Katharine Hepburn ».
Le nom des roses traduit-il d’une certaine façon les valeurs de l’époque ?
Si c’est oui, la nôtre a quitté le sobisme social et penche vraiement vers les biens de consommation.
L’Enfer
« Il a fait une chaleur infernale » me dit ma voisine.
Je suis bien d’accord : Trente degrés à l’ombre.
Et moi j’étais en plein soleil en train de monter une pergola en métal.
Avec des gants car, sans eux, il n’était pas possible de toucher les montants.
C’est donc en l’honneur de l’enfer que je met des fleurs rouges sur mon blog.
Monbrétias, hémérocalles et lupins.
Mais au fait, d’où vient donc cette idée de l’Enfer, dont tout le monde parle ?
Le mot vient du latin inferno qui désigne le séjour des morts,séjour à peu prés semblable à celui imaginé par les grecs, l’Hadès.
C’est un endroit plutôt sombre (evidemment, sous terre…) et assez ennuyeux, mais tout le monde y va innocents et coupables.
Il existe bien un lieu de punition : le Tartare, mais les crimes qui y sooù se trouvaient les souffles dent punis sont des crimes mythologiques: viol de déesse, révolte contre Zeus, etc… rien qui concerne le citoyen de base.
Les hébreux, de leur coté avaient aussi un séjour des morts : Le shéol assez semblable aux deux précédents, avec aussi une zone plus sombre où se trouvaient les souffles des morts par assassinat et des marins perdus en mer, soit des morts impurs et non des morts coupables.
Il existait à Jérusalem, au pied du mont du temple un vallon nommé la vallée d’Hinnom où se trouvait le temple de Moloch où se pratiquaient des sacrifices humains, or, un jour, le temple mémoirfut détruit par un incendie qui impressionna beaucoup les esprits.
Je cite de mémoire un livre que j’ai lu il y a longtemps : « Leur corps brûlait, ils se roulaient par terre mais quand ils se relevaient le feu reprenait. »
Cette phrase m’a frappé car elle évoque les effets d’une arme abandonnée depuis la seconde guerre mondiale et reprise récemment ( Où donc,déjà…?) la bombe au phosphore.
Y avait-il du phosphore dans le temple de Moloch ? Toujours est-il que l’évènement laissa dans les mémoires l’idée d’un feu qui brûlait méme le feu.
La vallée d’Hinnom servit par la suite de décharge publique.
Les diverses sectes juives qui polémiquaient avec violence se menaçaient mutuellement de finir dans la vallée d’Hinnom.
Ce qu’un expression plus moderne traduit assez bien par : « aux poubelles de l’Histoire ».
En grec,langue du Nouveau Testament, la vallée d’Hinnom se traduit par : Le terre d’Hinnom , Gé hinna, la Géhenne.
Le Christianisme, peu charitable envers ses ennemis n’avait plus qu’à reprendre le concept.