Archive for février, 2018

Comme un voleur

Alors qu’on le croyait parti, l’hiver est revenu comme un voleur, comme un coup de fouet.
Il gèle le matin.
Le Moscou-Paris qui arrive d’habitude fin Janvier, début Février, a près d’un mois de retard.
Ce doit être la SNCF qui s’est chargée de la gestion cette année.
Mais il ne faut pas se plaindre, nous n’avons, à Toulouse, pas pris le courant d’air froid de plein fouet, juste les turbulence de son passage.
Et la Météo nous annonce, pour la semaine prochaine un redoux « brutal » (c’est le mot employé dans le communiqué).
Je suis impatient de savoir ce qu’est un redoux « brutal ».
C’est étrange, certaines fleurs se recroquevillent sous le gel et fanent mais d’autres semblent ne pas le sentir, comme les crocus ou les narcisses.
Une question de tempérament sans doute.
Alors voici une autre photo de crocus pour rendre hommage à leur tempérament.

J’ai toujours eu plus de photos que de choses à dire mais cela s’aggrave en vieillissant.
Depuis que je tiens ce blog j’ai déjà dit tant de choses qu’il me semble que le stock de ce qui me reste à dire s’amenuise de jour en jour.

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Premier sourire

La floraison du premier crocus est toujours un petit évènement pour moi : C’est le premier sourire du Printemps.

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De rien (Ou de pas grand-chose)

Il fait froid.
Je suis à la terrasse d’un troquet.
J’ai pris un café (deux) et( j’essaye de lire un roman : « Confiteor » de Jaume Cabré dont je recommande la lecture à tout le monde.
Mais il fait froid. J’ai les doigts tellement glacés que j’arrive à peine à tourner les pages.
Je devrais porter des gants ; J’en ai porté autrefois.
Mais je déteste ça. Les gants suppriment la sensation des doigts sur les choses et j’aime cette sensation.
Quand je jardine j’aime mettre les mains dans la terre et je ne porte jamais de gants de jardin quitte à me faire déchirer les doigts par des rosiers rancuniers.
Je suis un type tactile (et olfactif aussi), quand je faisais l’amour, j’aimais caresser longuement le corps de mon partenaire, j’aimais caresser sa poitrine et sentir ses poils glisser entre mes doigts.
Aucun ne s’en est jamais plaint.
J’aimais aussi lécher ses aisselles et mettre mon nez dans sa touffe au dessus de son sexe; tout comme j’aimais sentir le parfum d’une fleur ou le contact d’une écorce.
Je sais que ces goûts olfactifs et visuels sont un souvenir de la vie foetale quand l’enfant ne fait qu’un avec sa mère.
C’est cette fusion que l’on recherche dans le rapport sexuel et c’est aussi un peu de cette fusion (avec mère Nature, pourquoi pas…) que je recherche en respirant le parfum d’une fleur.
Mais, pour le moment il fait froid. Je quitte, frigorifié la terrasse déserte du troquet et je rentre chez moi.

PS : l’image qui illustre cette note est la section d’une branche du grand troène, au fond du jardin. Je l’ai fait élaguer il y a quelques jours.

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Petite neige

Il a neigé ! le fait est suffisamment rare ici pour le noter.
Mais la neige ne tient pas, alors je me suis dépéché de sortir pour prendre des photos.
Le jardin était aussi silencieux que Salah Abdesslam à son procés.
La chatte et le chihuahua me regardaient par la porte-fenêtre, pas question pour eux de sordir et de se geler les papattes.
Ces animaux aiment la chaleur surtout le chihuahua d’une race originaire du Mexique.
Nous avons un petit chauffage d’appoint au pétrole.
Quand il est en fonction, le chihuahua s’allonge devant, aussi prés qu’il le peut supporter et y reste jusqu’à ce son poil commence à fumer.
La chatte, elle, s’installe sur la table du séjour et regarde les oiseaux becqueter les boules de graisse.
Le bout de sa queue qui s’agite dans tous les sens et ses petits miaulements secs trahissent sa frustration.
Je resterais bien toute la journée à la maison mais il faut que j’aille faire des courses.
J’attend juste la fonte des neiges.

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