‘autre soir nous avons été au restaurant fêter l’anniversaire de mon fils ainé.
c’est toujours ,pour moi, une heureuse occasion de voir mes gerçons et dev prendre de leurs nouvelles, de leur travail et dev leur vie en général.
Pour l’instant, ça va bien quoique mon fils ainé s’ennuie à son travail qui est à peu prés le même que celui qu’il faisait dans l’entreprise dont il a démissionné.
Il a raté sa reconversion en boucher.
J’aimerais pouvoir en parler avec lui seul à seul mais les occasions sont rares voire inexistantes.
Après la soirée qui fut un heureux moment pour moi, Sylvère m’a avoué qu’il ne se sentait pas intégré dans la famille et ce n’est pas surprenant, mes enfants et lui vivent dans des univers complètements différents qui ont peu de chances de se rencontrer.
Sylvère n’aime pas les femmes mais, bizarrement, il aimerait avoir une amie fille, histoire de pouvoir parler parfums, crèmes hydratantes et toute cette sorte de chose.
Il a eu, il y a longtemps, une amie de ce genre mais, quand il a quitté son précédent ami, tous ses amis de l’époque se sont détournés de lui ce qui fait que, maintenant, il n’a que moi à qui parler.
Je fais tous les efforts possible pour m’intéresser à ce qui l’intéresse mais lui n’en fait aucun pour s’intéresser à ce qui m’intéresse à moi.
Il y a quelques temps mon ex-femme m’a proposé d’aller prendre un café et m’a apporté le livre de François Sureau « L’or du temps ».
J’ai bien apprécié le livre et nous nous sommes encore rencontrés.
Je lui ai prêté le livre de Mohamed M’bougar Sarr « La plus secrète mémoire des hommes » qu’elle a aussi beaucoup apprécié.
Ces après-midi avec quelqu’un qui peut parler littérature m’ont fait un bien fou.
Sylvère, lui s’est mis en tête de m’offrir des livres et, généralement il se plante.
Bon, je reprends cette note » après quelques jours.
J’en étais aux livres offerts par Sylvère.
Le dernier était « Puissance et Décadence » de Michel Onfray.
J’ai sincèrement essayé de le lire mais, au bout de quatre pages, j’étais tellement écœuré que j’ai laissé tomber.
Heureusement, j’avais la possibilité de le changer et, en arrivant au bureau de tabac d’où provenait le livre je tombe pile sur le livre de Frédéric Lenoir ; « Carl Jung un voyage vers soi » que m’avait conseillé mon psy.
J’ai procédé à l’échange avec autant de plaisir que, le livre n’étant pas édité en livre de poche, je ne l’aurais pas acheté moi-même.
Je connaissais un peu les œuvres de Jung, ma culture psychologique étant surtout freudienne comme la plupart des français, et j’ai trouvé le livre très intéressant.
<<<<Au point que j’ai décidé de le relire.
Bon, cette note est assez longue comme ça.
Un dernier mot sur les photos illustrant cette note : c’est une agapanthe blanche que j’ai achetée parce que Sylvère les aime.
Je pense que je vais la planter dans le jardin.
La dernière photo représente lac même fleur d’agapanthe après la sécheresse de l’été.
Tout passe mais le pied a tenu bon.
le-gout-des-autres said,
octobre 1, 2022 @ 1:57
J’ai toujours été méfiant quant à l’approche psychanalytique de Jung.
C’est le premier qui, très américain sur ce coup, a fait entrer dans sa théorie thérapeutique, le mécanisme du profit.
Profit universellement admis depuis les années 60 comme financier…
Ce qui a hélas conduit nombre de thérapeutes à décréter « pour que ça marche, faut casquer, et plus tu casques, mieux ça marche ! » (oubliant chaque fois de préciser que « mieux ça marche », c’était surtout pour le thérapeute… 😉 )
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clodoweg said,
octobre 1, 2022 @ 3:08
Tiens, je croyais que c’était Freud qui avait théorisé le fait que plus le client payait cher mieux l’analyse marchait.
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le-gout-des-autres said,
octobre 1, 2022 @ 7:51
Dans mon souvenir, c’est Carl Jung.
Cela dit, Sigmund n’a jamais plaidé pour une thérapie pro bono… 😉
(les deux étaient néanmoins persuadés que, si pour les piracles, il suffit de croire pour que ça marche, ils pensaient aussi que le succés était la récompense méritée de leur « don »… Mais la théorie me semble bien être formalisée par Jung. Mais ce n’est pas grave, il se peut que j’aie tort.)
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