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Cette fois, je crois bien que nous avons trouvé un acheteur pour la maison.
Un jeune couple qui a craqué dessus et qui viens de vendre sa propre maison.
Le sous-seing privé n’est pas encore signé et je croise les doigts.
Ce deux jeunes gens sont vraiement sympathiques.
Maintenant il va falloir se mettre sérieusement au déménagement.

La municipalité fait dans le rose en ce moment (aucun rapport avec son orientation politique, je ne sais même pas si elle en a une ) en remplissant ses jardinières de pâquerettes doubles et de mufliers.
Dans l’ancienne maison, à Lavaur, j’avais des mufliers rouges et jaunes.
Mais je préférais les vivaces en bon jardinier paresseux.
Peut-être en remettrais-je, maintenant.
Je commence à réfléchir sur l’organisation du nouveau jardin, ça va être du boulot mais ça me changera les idées.

Un jour, à Pâques, sur l’Olympe, une déesse fit une surprise aux autres dieux…
C’est ainsi que commence une publicité télévisuelle pour des boules chocolatées enrobées de papier doré.
Comme il s’agit d’un produit bas de gamme et en vertu du principe qui veut que la publicité vante toujours les qualités que le produit n’a pas, le fabricant a décidé d’associer son produit à la « distinction ».
Longtemps ils évoqua les soirées de l’Ambassadeur, réputées pour leur bon goût, puis il décida de passer un cran au dessus et associa son produit aux Dieux de l’Olympe ( plus distingué tu meurs ! ).
Et c’est ce qui nous vaut le clip actuel destiné à inciter les consommateurs à acheter ou a offrir les petites boules chocolatées pour Pâques.
Evidemment ce n’est qu’une pub, pas un cours d’histoire des religions au Collège de France, mais quand même, on ne peut que rester estomaqué devant l’inculture des publicitaires ou celle qu’ils supposent à leurs spectateurs.
Bon, comme je n’ai pas trouvé de fleurs susceptibles d’illustrer ce sujet, je met quand même la photo d’un muscari un peu inhabituel.
Je l’avais acheté en solde l’an dernier sans grand espoir de le voir reprendre, mais, cette année, il a fleuri.
Du coup j’en ai mis deux ou troi bulbes dans un pot pour le transporter dans le nouveau jardin.

Celà faisait longtemps que je n’avais posté de notes.
Je n’y arrivais pas, trop de stress avec la vente de ma maison et l’achat de l’autre.
Les giroflées que j’avais photographiées ne sont pas loin de la fin, mais répandent toujours leur parfum a l’entrée de la maison.
Elles viennent de la maison d’un ami perdu de vue.
Mais cette fois j’ai franchi un pas important : J’ai signé cet aprés-midi l’acte d’achat de ma nouvelle maison.
Je vais pouvoir commencer à déménager et a y transporter quelques plantes.
Pour ce qui est de la vente de l’ancienne, rien n’est encore fait. J’ai eu de nombreuses visites mais elle n’a pas l’air de plaire beaucoup.
Trop « atypique » sans doute. Pourtant deux visiteurs sont revenus pour la montrer à leur conjoint ou leur famille.
Je veux y voir un bon présage.
de la nouvelle, Sylvère veut faire une maison douce?

J’espère qu’aucun avion ne la brûlera.

Depuis le temps que je tiens ce blog, il ne reste plus beaucoup de fleurs de cette saison que je n’ai pas déjà montrées.
Pour cette fois, je me suis rabattu sur les fleurs des prunelliers sauvages qui illuminent de leurs masses blanches compactes toutes les haies de la campagne.
J’ai pu les admirer en allant voter ce dimanche.
Le temps était gris et pluvieux mais un rayon de soleil a filtré à travers les nuages juste au moment de prendre les photos.
Le village est passé au statut de ville il y a deux ou trois ans mais sa gestion ne déchaine pas les passions politiques.
Il n’y a qu’une liste aux élections, celle de la municipalité sortante.
Mon fils ainé qui s’était déplacé pour l’occasion a refusé de voter, moi, je l’ai fait quand même, histoire de montrer que je ne me désintéresse pas des affaires de la commune.
Mais celà me fait toujours un drôle d’effet de voir qu’il n’y a pas d’opposition.
Il faut dire que le village (Ooops !… la ville)n ‘est qu’une zone résidentielle, il n’y a pas d’industries, c’est une sorte de ville dortoir, la grande majorité des habitants, travaillant à Toulouse, n’y viennent que pour dormir.
Du coup, c’est la municipalité qui somnole.
Heureusement, cette année, il y avait aussi les élections cantonales : quatre candidats, un vrai luxe !

Moi qui voulais travailler au jardin en profitant de ma semaine de vacances, me voici bien marri.
Le mois de mars est à peine commencé qu’arrivent les giboulées.
Alternance d’éclaircies avec des averses mèlées de neige et quelques forts coups de vent , ce sont bien des giboulées telles que décrites dans le manuel.
Le jardin n’en souffre pas,les petites jacinthes blanches sont toutes en fleurs et les jonquilles bravent le mauvais temps de leurs touffes insolentes.
Vu qu’elles sont parmis les premières fleurs à s’épanouir et que je ne leur donne jamais d’engrais, je me dis, en les voyant que j’ai le plaisir de contempler les rares « maillots jaunes » qui ne soient pas dopés.

En partant au boulot, le matin, j’entend déjà chanter les rossignols.
Leurs trilles et leurs roulades se mêlent au carillon de l’angélus.
L’ensemble est si doux à entendre que, ma mauvaise humeur d’avoir eu à me lever si tôt se calme instantanément.
J’attend le bus en regardant les merles se poursuivre sur la pelouse du rond-point et les nuages de l’aurore changer lentement de couleur.
L’heure est calme mais il souffle un petit vent encore frisquet.
La municipalité a fait renouveler les plantations dans les jardinières, de grosses pensées bleues et oranges.
J’ai tendance à préférer les petites fleurs mais celles là ne sont pas mal, je prendrais quelques photos à mon retour.
Si tout se passe bien l’achat de la nouvelle maison devrait se concrétiser dans quelques jours.
Je commence a avoir hâte que tout soit enfin terminé et que je puisse enfin commencer à rebâtir quelque chose.