Donc, nous avons pris une semaine de vacances.
Imopossible de repartir en Egypte qui est la passion de Sylvère, les voyagistes avaient annulé tous leurs séjours.
Nous avons opté pour Monastir où une agence offrait une promotion dans un hôtel avec plein d’étoiles. Quelques amis nous ont demandé s’il était bien prudent de partir en Tunisie, mais comme nous n’avions pas entendu dire que des touristes aient eu des problèmes pour
être allés dans le pays nous avons passé outre.
Et, de fait, tout était trés calme.
Monastir est une petite station balnéaire qui m’a rappelé certains coins d’Hendaye où je passais mes vacances quand j’étais petit avec de petites maisons aux peintures écaillées par le climat marin.
Je ne montre pas de photos de l’hôtel, ils se ressemblent tous : piscines, palmiers et quelques araucarias. Il était situé au bord d’une petite crique avec,en face le premier bâtiment qui m’aie frappé une petite construction blanche avec un dôme. J’ai tout de suite reconnu un mausolée.
Celui là était sans doute dédié à un « mystique »,puisqu’il n’y a pas de saints en Islam.Nous sommes allés le voir de prés, mais la plaque encastrée dans le murs était rédigée en arabe. J’ai juste pu comprendre que l’homme enterré là était mort en 920 (de l’Hégire).Je dois reconnaitre que j’ai été ému par la simplicité de la construction.
L’avantage de la Tunisie c’est que la côte n’est pas (encore) baléarisée, il n’y a pas à Monastir de murailles de béton. Nous avons pu nous promener en ville et admirer le Ribat une sorte de château fort comntruit dans la belle pierre blonde des falaises.Il fut édifié en 736 sur lordre du Calife de Bagdad pour protéger la ville des incussions des chrétiens.
Il était habité par des sortes de moines-soldats et abrite aujourd’hui un musée.
Comme je suis un peu timide, je n’ai pas beaucoup lié connaissance avec les autres touristes, par contre, au bout de trois jours,Sylvère connaissait tous les serveurs, les animateurs et les agents de sécurité (sourtout les agent de sécurité !) par leur prénom.
Le soir il allait faire une petite promenade sur la jetée séparant l’hôtel de la plage, les gardiens lui offraient du thé, lui montraient les pécheurs nocturnes ce calmars et il revenait chaque fois avec des informations intéressantes : Ce qui s’était passé à Monastir pendant la révolution (pas grand’chose), le salaire des employés (trois cents dirhams par mois soit,environs cent cinquante euros) et celui du directeur de l’hôtel (deux millions de dirhams par mois), ou ce qu’aimait faire la femme de Ben Ali.
Là, je ne précise pas car c’est tellement horrible que je pense qu’il ne s’agit que d’une rumeur.
Bref le genre d’informations dont les touristes se fichent en général mais qui sont toujours bonnes à savoir.
Moi,je photographiait les fleurs. Des pervenches de Madagascar (la dernière note de patriarch explique tout ce qu’il y a à savoir sur ces fleurs) ou des lantanas qui, en France sont des petits machins que l’on met dans les jardinières et qui ne passent pas l’hiver mais qui, en Tunisie font des buissons de prés de deux mètres de haut et de diamètre.
Nous sommes aussi allé nous promener sur le « front de mer » le long de la plage. Il y avait des débits de boisssons fraiches mais sans aucun client en raison du ramadan.
Sur la plage la majorité des baigeurs étaient de hommes. Peu des femmes et certaines se baignaient tout habillées comme aux premiers temps des bains de mer en Europe.
Voilà, il me reviens encore quelques détails mais cette note est déjà beaucoup trop longue et je vais m’arréter là.
Archive for août, 2011
Monastir
Le Capricorne
Ca yest ! Ma ligne est enfin rétablie. Elle était coupée depuis prés de trois semaines, victime, au dire du technicien de France Télécoms, d’un coup de cisaille malencontreux au central local.
Voici pour fêter mon retour le portrait d’un coléopère (comme Dieu, j’adore les coléoptères.) peu courant. Un splendide capricorne long comme mon doigt.C’est un xylophage, sa larve creuse des galeries dans le bois des arbres.
Il semble un peu égaré dans le jardin car il vit sur les chênes et, dans ce quartier pavillonnaire, je n’en ai pas vu beaucoup.
Je suis heureux de le photographier car c’est un insecte que l’on ne voit pas souvent. Ce doit être le second que je vois dans ma vie.
Bon, j’arrète là, cette note était juste pour reprendre contact aprés une si longue absence.
Je raconterai ce dont je me souviens de mes vacances plus tard.
Note informative
Je suis bien parti en vacances mais, au retour, je n’avais plus de ligne adsl.
Je suis en communication avec Free depuis une semaine pour tenter de la faire rétablir.
Un rendez-vous est prévu pour jeudi prochain.
D’ici là il ne me reste qu’à patienter.
C’est dur.
A bientôt.