Souvent il m’arrive d’avoir des insomnies.
Je n’arrive pas à m’endormir ; Ce sont des insomnies anxiogèniques.
C’est le cas ce soir, je me suis couché à minuit vingt et il est quatre heures du matin.
J’avais pourtant pris deux gélules de benzodiaszépines mais elle n’ont eu aucun effet.
J’ai passé tout ce temps à me tourner et me retourner dans mon lit et j’ai fini par me lever et ouvrir l’ordinateur.
Quand il fait chaud la nuit, je sors dans le jardin pour profiter du silence et, parfois surprendre le cri d’une petite chouette qui loge dans un cèdre voisin.
Mais, cette nuit, la température est peu propice (16°) et je préfère fumer un cigarillo sur le canapé.
Et puis…tiens, je vais me faire un café!
Bon, boire un café quand on ne peut pas dormir ce n’est sans doute pas la meilleure manière de provoquer le sommeil mais le café ne produit son effet qu’au bout de cinq heures.
J’ai tout mon temps devant moi.
J’ai fini mon dernier bouquin que Sylvère m’avait offert : « La gauche réfractaire » de Michel Onfray et Eric Naulleau.
Un essai sous forme épistolaire contre les ridicules de la gauche « Wokiste », de la « cancel culture » et de ces nouvelles modes universitaires.
Certes, je suis d’accord avec bien des choses qui y sont dites mais je n’aime pas trop les pamphlets, a force de voir les auteurs énumérer toutes les âneries de leurs adversaires on a envie de leur demander :
« Et vous… quelle est la plus grosse connerie que vous ayez jamais dite ? »
Le pire c’est quand la morale s’y mêle.
Mais bon, on peut au moins constater que les deux ont un joli talent d’écriture.
Mais ce n’est pas le genre de livre qu’on lit pour s’endormir, je vais plutôt essayer la télévision.