Archive for janvier, 2020

La Céramique

Il ne reste plus beaucoup de fleurs au jardin.
Plus du tout, à vrai dire.
Je me suis rabattu sur les feuilles de l’euphorbe pourpre qui donnent encore quelques taches de couleur.
Mais le rendu n’est pas terrible car je n’arrive plus à accéder à mon logiciel Photoshop.

A part ça, je voulais parler de la Céramique.
Naïvement j’avais toujours cru que la Céramique, l’art de modeler des objets en argile et de les faire ensuite durcir au feu, avait été inventée, au moment où les hommes ont découvert l’agriculture et l’élevage, soit vers 12 000 ans avant JC, dans le but de fabriquer des récipients, des amphores pour contenir des liquides ou des graines et des plats pour la cuisine.
La lecture d’ouvrages sur l’art préhistorique m’ont montré que la céramique était bien antérieure à l’agriculture.
Les premiers exemples remontent à, environ, 25 000 ans avant JC.
Mais si la céramique était connue depuis longtemps à quoi servait-elle ?
Eh bien à modeler des figurines, principalement féminines.
Et je me demande si ce n’est pas cet usage originel de la céramique qui a donné lieu à l’image de Dien modelant le corps d’Adam dans de l’argile.
(je me souviens avoir lu quelque part que le mot hébreux employé était le terme technique désignant le travail du potier)

L’usage de fabriquer des figurines en terre cuite a perduré jusqu’à nos jours et il a eu un grand succès.
En Palestine, au moment où le royaume de Juda avait bien installé le Monothéisme, les archéologues trouvent de nombreuses statuettes d’Ishthar utulisées pour la magie amoureuse.
Vu qu’ils de pouvaient demander ce service à leur Dieu Unique, les Hébreux s’adressaient à la concurrence.
Ce qui me rappelle le livre « Et l’homme créa les dieux » de Pascal Boyer qui explique qu’une religion officielle ne représente pas la totalité de ce que les gens croient.

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Chimio 3… et suites

Voir refleurir une orchidée est toujours un plaisir.
Cette cambria me l’a fait cette année.
Le froid des nuits d’automne lui a été profitable et déclenché sa floraison.

Sylvère a terminé ses chimiothérapies, les médecins sont satisfaits du résultat, lui, est toujours nauséeux.
Ils vont maintenant (début février) l’opérer, c’est à dire lui enlever la prostate et la vessie.
Ils lui referont ensuite une vessie avec un morceau d’intestin auquel ils rabouteront les divers vaisseaux qui vont à la vessie ou en partent.
C’est une opération lourde qui sera effectuée à l’aide d’un robot dont la clinique est très fière.
Après rééducation du périnée, Sylvère ne devrait plus avoir de séquelles.
L’opération est aussi lourde financièrement la clinique a demandé un supplément de 300 euros à payer tout de suite (pour le robot (?)) plus un supplément de 600 euros après l’opération pour le personnel (je suppose), tout ça en plus du coût normal de l’opération.
Je me demande si la clinique ne cherche pas à rentabiliser son robot.

– « … d’autre part, il faut bien voir que cette opération va te sauver la vie, cela vaut bien un effort financier.

– Ah oui et qu’est-ce que tu fais si tu n’as pas les moyens de payer ???

– Ben, euh… tu crèves.  »

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Une rose en hivers

Comme il n’a pas gelé cette année les rosiers font encore une fleur de temps en temps.
Celle-ci vient du rosier « Arielle Dombasle » et ce qui est curieux c’est que, d’ordinaire, ses fleurs sont d’un orange trés foncé, presque écarlate.
On dirait que ce rosier a tenté de concentrer tous les rayons de soleil de ces deux derniers mois, et ils n’ont pas été nombreux, pour tenter, dans un suprême effort, d’éclairer la grisaille de l’hivers.
Un dernier sourire pour saluer le nouvel an.
Ce qui est gentil de la part d’un rosier qui est un monstre hérissé d’énormes aiguillons qui fait d’habitude tous les efforts possibles pour déchirer mes chemises et me faire saigner.

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La première fleur de l’année

Pour la première fleur de l’année j’en ai choisi une que les pépiniéristes qualifient souvent de « sans intérêt ».
Voire.
Elle n’est certainement pas aussi flamboyante qu’une orchidée (j’en ai une dont la tige florale se développe et qui va bientôt s’épanouir.) mais le fait qu’elle pousse au ras du sol suffit à susciter ma curiosité.
J’ai un pot placé à l’intérieur où il reçoit peu de lumière, après plusieurs essais et échecs je me suis résigné à cette plante contre laquelle j’avais une prévention.
Sans doute à cause de son surnom de « plante de belle mère » qui évoquait des lieux d’habitation sombres.
Mais la plante, sans doute heureuse de me rencontrer, m’a gratifié de deux fleurs.
Ces dernières sont donc d’un modeste effet décoratif, mais la modestie n’est pas toujours un défaut.
Je n’ose, avec cette fleur vous présenter mes voeux, vous souhaiter une bonne année alors que l’avenir s’annonce sombre comme un vieil appartement.
A propos de voeux j’ai écouté, une fois n’est pas coutume, ceux du président de la République.
Il parait que ce type est président d’un pays, mais ce n’est certainement pas le pays dans lequel je vis.
Alors, acceptez mes voeux (modestes) pour une année pas trop mauvaise avec ces modestes fleurs d’Aspidistra.

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