La pluie est revenue avec la floraison des asters.
A ce que j’ai compris, l’été a été pourri sur la plus grande partie du territoire, mais, ici, il n’était pas tombé une goutte d’eau depuis la mi-juillet.
C’est dire combien le jardin était assoiffé.
Maintenant, les escargots sortent de leur coquille et les vers de terre remontent vers la surface.
Les merles festoient.
Saisi d’une sorte de nostalgie, j’ai décidé de me remettre à la peinture, chose que j’avais arrétée depuis prés de vingt ans.
La reprise est difficile, forcément.
Comme le plus délicat, pour moi, c’est le dessin, je me contente de prendre des photos sur le net et de les reproduire.
lechantdupain said,
septembre 18, 2010 @ 5:43
Je l’aime bien ta gouache, et je suis content que tu t »y remettes, J’imagine ce que tu peux ressentir… Depuis mon épaule fracassée je n’ai plus tenu un crayon de couleur, c’est ma technique, et je sens que l’envie recommence à me titiller. Continue et ose ! 🙂
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clodoweg said,
septembre 19, 2010 @ 12:25
Merci JJB !
Je n’ai jamais utilisé de crayons de couleur mais Sylvère voudrait que je m’y essaye.
Je crois que je vais tenter un essai.
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heure-bleue said,
septembre 19, 2010 @ 5:30
Tu as bien raison d’oser.. Tu vois que la retraite a du bon…
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Petit Canaillou said,
septembre 20, 2010 @ 12:34
Hello clod !
Belle carrure, belles fesses, belle pose… et belle gouache !
Que de belles fleurs aussi sur ton blog, un parfum de nature très appéciable.
Tu connais certainement ces vers de Baudelaire (Correspondance):
« La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. »
Bonne Nature à toi, et bonne peinture !
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liliplume said,
septembre 20, 2010 @ 9:51
je ne vois pas pourquoi tu te censurerais, peins ce que tu as envie ! (même, comme là, un beau corps !)
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