Devant la tristesse de l’hiver j’ai été pris d’un coup de nostalgie en regardant d’anciennes photos prise quand je pouvais encore aller me balader en montagne.
Je crois que ce sont ces ballades qui me manquent le plus en ce moment.
J’ai vraiment adoré marcher en montagne, malgré ses dangers le paysage a quelque chose de maternel (paternel ?).
En tout cas quelque chose qui vous sort de vous-même.
Devant les ondulations du terrain, les ruptures de pentes, les rochers isolés qui organisent autour d’eux le paysage, les lacs et les torrents, quand je me trouvais devant un spectacle particulièrement grandiose, mon désir inassouvi était de le parcourir mètre par mètre comme pour avoir un contact charnel avec lui.
Puisqu’il s’agit de nostalgie, je ne montre pas des photos récentes comme d’habitude mais des photos qui datent de cette heureuse époque?
La première fleur de cette note est une fleur d’arnica, plante bien connue. des homéopathes et des fabriquants de pommades contre les chocs.
La seconde est une fleur de gentiane jaune qui, elle, sert à fabriquer en Auvergne, une liqueur apéritive particulièrement amère.
Un jour, histoire de vérifier, j’en ai mâchonné un bout.
Je n’ai pas été déçu !
Mes photos de montagne ont souvent été décevantes. La lumière est mauvaise en journée sauf pour les lacs.
Pour photographier les sommets il vaut mieux venir au lever du jour ou au coucher du soleil.
Alors je me contente de montrer des fleurs qui sont l’autre merveille du lieu.
A la place d’un lac voici le bleu de la campanule (j’ai oublié son nom précis).
on la découvre souvent au détour d’un rocher, elle aime pousser au pied des gros cailloux.
Dans les prairies, par contre se déploie la splendeur de l’iris xiphoïde. c’est la première fleur de montagne qui m’aie frappé par sa beauté la première fois que je suis allé là haut.
Et enfin, a l’ombre d’un sous-bois on peut rencontrer le lis martagon, l’une des deux espèces reines de ces lieux.
Celui-là, j’ai souvent tenté, mais en vain, de l’acclimater dans mon jardin. Je ne sais trop pourquoi cela n’a jamais réussi. Terre trop lourde sans doute.
Pourtant j’avais acheté les bulbes chez un pépiniériste, les prélever dans la nature vous conduit tout droit au bagne.
Voilà, une petite tranche de nostalgie pour oublier le froid et la grisaille
Anonyme said,
janvier 24, 2022 @ 8:48
se réfugier dans les souvenirs pour affronter le présent trop morne
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Anonyme said,
janvier 24, 2022 @ 8:48
c’était liliplume
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clodoweg said,
janvier 26, 2022 @ 6:38
Oui, lili, c’est un peu ça.
Le présent est bien morne. J’aimerais avoir des petits-enfants à garder et, bien que je comprenne la fatigue que cela occasionne, j’avoue que je suis un peu jaloux de toi à ce sujet.
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roijoyeux said,
janvier 29, 2022 @ 8:57
j’aime me balader en montagne, paysages grandioses et air pur et sérénité, mais je n’y ai jamais vu de si belles fleurs à part campanules et colchiques et jonquilles !!! …
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clodoweg said,
janvier 29, 2022 @ 6:38
Il y a beaucoup de belles fleurs en montagne.
Il faut être attentif et détourner un peu son regard des sommets.
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roijoyeux said,
février 1, 2022 @ 8:50
merci du conseil !!
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